Sunday, April 29, 2007

Manifestations anti mérina à Toliara


Le mécontentement semble s’être généralisé hier à Toliara. Cette fois, ce n’étaient plus les étudiants qui ont manifesté, mais plutôt une partie de la population locale sinon des partisans de l’opposition locale.

En effet, cette opposition avait prévu d’organiser un meeting sur la place du «Jardin de la mer», là où les étudiants de l’université se sont accrochés avec les forces de l’ordre la veille.

Au départ, tout avait l’air de se dérouler normalement. En tout cas, apprend-on de source bien informée, que les quelques centaines de personnes qui ont répondu à l’appel des organisateurs de la manifestation, ont pu défiler tranquillement dans les rues de la ville, depuis leur point de départ jusqu’aux alentours du palais du Faritany. A la tête des ces manifestants, il y avait, a-t-on indiqué, le sénateur Robert Razaka et le député Dimby Benaria, lesquels auraient tout tenter pour rencontrer le président de la délégation spéciale de la province, mais en vain.

Face à ce refus, il a été alors convenu que les uns et les autres se séparent et rentrent chez eux, mais c’est sur le chemin du retour qu’ils ont rencontré des «supporters» visiblement inattendus.

Car, une autre foule de manifestants avait eu également l’intention de s’associer au mouvement conduit par ces parlementaires. Très vite et après quelques propos d’excitation émanant des nouveaux venus (ils étaient plusieurs milliers d’après les informations qui nous ont été communiquées), une sorte de distribution des tâches ou de répartition des travaux a été convenue.



Par vagues

Il était alors question de s’attaquer aux «non natifs» de la province, notamment ceux qui détiennent des magasins ou autres étals de commerce.

C’est ainsi que, par vagues, rapporte-t-on encore, ces manifestants sont allés saccager ces magasins et ces étals appartenant à des non-originaires de la province, pratiquement dans tous les quartiers de la ville.

Notre source fait état de plusieurs dizaines de commerces détruits ou totalement partis en fumée.

Quant au nombre de blessés, on parle d’une vingtaine qui l’ont été plus ou moins sérieusement au cours des accrochages avec les forces de l’ordre et pendant les courses-poursuites qui s’en sont suivies dans les rues et différents quartiers de la ville.

Que dire de cet événement ? Un fait est patent : les meneurs de cette manifestation ne se sont vraisemblablement pas attendus à cette tournure plus ou moins tragique des choses. Sinon, ils auraient certainement trouvé les moyens de calmer et maitriser leurs «militants». D’autant plus qu’on a affaire à des parlementaires censés être parmi les premiers à respecter les lois. Ces lois qu’ils délibèrent et votent au niveau de leur assemblée respective.

Mais, il se peut aussi que les «casseurs» soient des éléments commandités de quelque part, et spécialement réquisitionnés pour haranguer la foule en vue de cette casse à relent «raciste».

La question est alors de savoir, si c’est réellement le cas, qui sont leurs commanditaires ?

Wednesday, April 25, 2007

A Antsirabe, un boulot rentable qui ne demande aucune qualification : la prostitution.


La prostitution prend de l’ampleur. La pauvreté en est la principale cause. Dans la ville d’Antsirabe, le nombre des prostituées tourne autour de 600, d’après les enquêtes effectuées par les responsables de la mairie en partenariat avec l’ONG FIFAFI (« Finoana Fanantenana Fitiavana) », l’ONG « Balisama » et le BMH.
Des mineures (12 à 17 ans) se livrent également à la prostitution mais la majorité est constituée de femmes d’environ une trentaine d’années, et parfois plus… L’on sait qu’une prostituée gagne environ Ar. 60.000 à Ar 200 000 par mois selon la saison et les clients. Certains gagnent jusqu’à Ar 250 000 par mois. Leurs lieux de prédilection se trouvent à Antsenakely et Mahazoarivo, dans les boîtes de nuit. Auparavant, l’Avenue de l’Indépendance constituait un lieu habituel pour les prostituées mais depuis la mise en place d’une stèle dédiée à la lutte contre le SIDA, elles ont décidé de se déplacer ailleurs.
Selon nos informations, la plupart de ces prostituées relèvent des familles les plus vulnérables. Pire, elles sont autorisées par leurs parents à faire ce travail pas comme les autres. Pour les mineures, ce sont leurs frères qui les accompagnent et leur servent de « gardes de corps ».


Une jeune femme de 25 ans explique : « Je m’adonne à la prostitution depuis presque trois ans. J’ai dû quitter l’école à l’age de 10 ans, car mes parents n’avaient pas les moyens pour payer mes frais scolaires (...) A mon âge, je dois travailler. Ce boulot ne demande pas aucun diplôme ».
Pour L. une mineure de 17 ans : « Je n’ai aucun parent pour subvenir à mes besoins, je dois chercher de l’argent pour survivre. La prostitution en est un moyen rapide et efficace pour gagner de l’argent. On me paie d’Ar 5000 à Ar 15000 par jour. Mes principaux clients sont des tireurs de pousse-pousse ».
Une autre jeune femme de 23 ans a déclaré qu’elle étudie et travaille à la fois. Le jour, elle suit une formation professionnelle. La nuit, elle attend les clients à Mahazoarivo. « Les fonds ainsi gagnés seront consacrés à l’écolage et aux besoins quotidiens », souligne-t-elle.

Ainsi, depuis le mois de janvier dernier, les responsables de la commune d’Antsirabe et leurs partenaires ont effectué une descente systématique afin de réduire le nombre des prostituées dans la capitale du Vakinankaratra. Ainsi, ils ont sensibilisé ces « belles de nuit » à abandonner leurs activités.
La Commune envisage de mettre en place une « maison des jeunes » en partenariat avec l’ambassade du Maroc et cherche des financements pour appuyer les chômeurs à trouver du travail .L’objectif, selon le maire, Olga Ramalason, est de réduire le nombre des prostituées dans la ville d’Antsirabe.
Par ailleurs, la mairie travaille de concert avec les forces de l’ordre afin de démanteler les réseaux des prostituées de moins de 18 ans.

Les billets papiers disparaitront d’ici la fin de cette année chez Air Madagascar

La compagnie aérienne Air Madagascar s’engage de plus en plus vers le processus de modernisation afin de satisfaire ses clients. Elle passera à l’e-ticket dès le mois mai, selon les exigences de l’IATA.

Ainsi, conformément aux exigences de l’IATA ou International Airline Transport Association d’utiliser l’e-ticket ou le billet électronique avant le mois de janvier 2008 et dans un souci de répondre aux attentes de la clientèle, la compagnie nationale aérienne passera à l’e-ticket très bientôt. Hier, lors de sa rencontre avec la presse, le directeur général de la compagnie Air Madagascar Ulrich Link, entouré de ses proches collaborateurs, a annoncé le passage à ce système à partir de la mi-mai de cette année. Et pour commencer, outre la capitale, quatre autres destinations seront concernées à savoir Paris, Marseille, Réunion et Maurice. A partir du mois de juin, 9 grandes villes des provinces utiliseront l’e-ticket et seront suivies par Milan, Bangkok, Johannesbourg et Nairobi. En somme, d’ici la fin de cette année, l’utilisation de l’e-ticket sera effective au sein d’Air Madagascar, a annoncé Arthur Randriambinintsoa, coordonnateur de ce projet et non moins directeur administratif et financier de la compagnie. Raison pour laquelle, Air Madagascar est désormais dans la zone orange et très prochainement dans la zone verte, selon la classification de l’IATA en fonction de l’état d’avancement de ce projet au sein de chaque compagnie. Pour les agences de voyages, l’émission des billets électroniques se fera à partir du mois d’Août prochain.
En fait, il s’agit d’une opération plus pratique, fiable et rapide permettant non seulement de gérer efficacement les informations au sein de la compagnie mais surtout de mieux sécuriser les clients tout en les rassurant à une meilleure accessibilité à son site web. Le passager effectue les démarches habituelles de réservation et d’achat de place, mais à la place du billet-papier usuel, il lui sera remis un mémo-voyage qui contient toutes les informations relatives au voyage du passager ainsi qu’un identifiant personnel, a déclaré Narijaona Rakotomahafaly, chargé de mission du projet.

Après avoir lancé un appel d’offres international, Air Madagascar a choisi la plateforme Amadeus. Un système de réservation le plus utilisé par les pays européens et le plus compétitif. Au total, la compagnie Air Madagascar a investi plus de 300 000 dollars pour son passage à l’e-ticket.
Mais ce système permet à la compagnie d’améliorer les services offerts aux clients et réduit les éventuelles fraudes. Une manière de dire que l’utilisation de l’e-ticket sera plus rentable. L’amortissement des investissements se fera dans trois mois seulement. Toutefois, l’augmentation du tarif n’est pas encore au programme. Et pour encourager les passagers de choisir ce nouveau système, les responsables de la compagnie ont annoncé que durant la phase de lancement, ils auront plus de points dans le programme Namako et ils se font automatiquement. Le système permettra d’acheter de billet par mail, fax ou des paiements à distance. Face à un environnement concurrentiel dans le monde du transport aérien, Air Madagascar affiche une détermination de s’impliquer davantage dans le processus de modernisation.

Le fils d'un bassiste de Solo Miral enlevé à Ambanidia



L’enlèvement d’un enfant de 8 ans à Andohamandry-Ambanidia a soulevé la terreur chez les riverains de ce quartier. Lesquels ne sont pas allés par quatre chemins pour imaginer le pire des cas, suite à une rumeur qui a circulé depuis un bout de temps, et selon laquelle le Doany (lieu de culte traditionnel, par extension esprit sacré) du coin demanderait en sacrifice… cinq enfants.

Il faut auparavant souligner que sa disparition n’a duré qu’une journée. Aussi curieux que cela puisse paraître, il a été retrouvé le jour même assez loin de chez lui, visiblement «pas dans le bain» suite à un choc émotionnel. Une voisine l’a ramené chez ses parents et le petit garçon, après avoir recouvré ses esprits, a pu raconter une bonne partie de sa mésaventure.

Le rapt a donc eu lieu aux environs de 6h, lundi, alors qu’il était en train de se laver les pieds dans la cour. Un homme vêtu d’un blouson en cuir noir l’interpelle, comme pour lui demander un renseignement. Ne s’attendant à rien, l’homme lui propose alors des biscuits et des bonbons. Poussé par la curiosité, il s’approche, mais sa bouche est immédiatement fermée par les mains puissantes de l’homme. Puis il est traîné à la hâte dans la ruelle menant au Doany d’Andohamandry. Il essaye de se révolter, mais à chaque fois il reçoit des coups sur la nuque. Ce qui ne l’empêche pas de remarquer les signes de la main entre son ravisseur et un autre homme posté non loin du Doany. Pour le reste, le garçon se souvient seulement d’avoir été transporté pendant un certain temps avant qu’on ne le dépose là où la voisine l’a retrouvé…



«Zaza mainty»

Pour en revenir à la rumeur qui circule dans le quartier, le gardien du Doany serait malade et il mourrait au cas où il ne satisferait pas les demandes de son «protégé» et à la fois son protecteur, le Doany d’Andohamandry. Le sacrifice demandé est le sang innocent de 5 «zaza mainty» (littéralement 5 enfants noirs). D’autres bruits circulent encore, prétendant qu’il faudrait 8 enfants dont 3 fillettes et 5 garçons, toujours des «zaza mainty».

L’enlèvement du petit garçon serait, pour les riverains, la première tentative de rassemblement des enfants demandés en sacrifice. Mais pour un coup d’essai, le résultat est un coup raté puisque le petit garçon n’est pas un «zaza mainty». N’empêche que suite à la rumeur, la terreur a envahi la population, surtout les parents des «zaza mainty»

Concernant particulièrement le Doany d’Andohamandry, plusieurs hautes personnalités, aussi bien malgaches qu’étrangères, sont aperçues quotidiennement en train de déposer une offrande au Doany, selon le témoignage des écoliers qui empruntent la ruelle aboutissant à la ville haute et passant près de l’autel du Doany…

Tuesday, April 24, 2007

Tatie Haingo retrouve enfin son petit sourire


Il est minuit trente, elle retrouve le petit comité d'accueil....avec sourire

60 ans de Tatie Yo





ON FERA MIEUX LA PROCHAINE FOIS !!!

























Friday, April 20, 2007

L'ARIARY CONTINUE SA MONTEE

La hausse de la valeur de la monnaie nationale sur le marché de devises change la donne dans les secteurs de l'importation et de l'exportation.


La valeur ariary gagne régulièrement des points sur le Marché interbancaire de devises (Mid). Par rapport au dollar, elle a gagné jusqu'à 12% en un an. Si la monnaie américaine était côtée à 2 200 ariary en mars 2006, elle s'échange aujourd'hui à 1 851 ariary.
Par rapport à la devise européenne, la performance de la monnaie malgache se remarque surtout par sa stabilité. Depuis presque deux ans, un euro s'échange aujourd'hui aux alentours de 2 500 ariary.
Ce regain de vigueur est également perçu par rapport aux autres monnaies étrangères côtées sur le Mid. La roupie mauricienne est passée de Ar 71 à Ar 57, entre mars 2006 et avril 2007. La même constatation est faite pour le rand sud-africain qui est passé de Ar 353 à Ar 260 durant la même période.
Pour les opérateurs économiques, les avis sont mitigés. Les exportateurs commencent à exprimer leurs inquiétudes et affirment que les impacts sont déjà palpables dans leur gestion.
“Les changemements constatés au niveau du cours des changes faussent nos calculs et nous avons été obligés de modifier toutes nos prévisions. Cette situation nous pousse également à être prudents dans toutes nos opérations futures”, déclare Faly Rasamimanana, exportateur de fruits et légumes.
Evidemment, les importateurs se réjouissent de cette situation à l'instar du directeur général d'Holcim Madagascar qui affirme "Se réjouir de cette bonne performance de l'ariary". La situation arrange également les compagnies pétrolières qui importent 100% de leurs produits. Cependant, ni le prix du carburant ni celui du ciment n'ont amorcé une baisse pour l'instant.

Il faut travailler dur si on veut réussir



Homme d’affaires, promoteur immobilier, défenseur de la culture malgache…, l’homme cumule les casquettes. « La vie est un défi » confie-t-il et les challengers ne manquent pas. Il croit que le développement en est un et il est prêt à le relever. Lui qui pense que Madagascar est un pays qui ne demande que de se développer, « mais cela dépend des nos initiatives. Le pays a besoin de ses enfants et il est temps de répondre à son appel ».
La quarantaine, la démarche posée, le verbe facile à l’image des hommes d’affaires américains, Célestin Ravonison fait partie de ces capitaines d’industrie qui ont réussi tout en restant modestes.
Les affaires, il les a dans le sang. Parti en France, il y a quelques années, pour faire des études, il en a profité pour acquérir des expériences qui lui serviront plus tard. « A 24 ans, j’ai créé une entreprise de publicité en métropole », raconte-t-il. Plus tard, il va monter une autre compagnie spécialisée dans l’électricité industrielle et le bâtiment.
Mais après une vingtaine d’années de carrière en France, l’homme s’est demandé s’il ne vaut pas mieux s’occuper des siens et apporter sa part de brique à la construction de Madagascar. « Participer au développement et apporter mon savoir » précise-t-il. Il décide alors de rentrer et lancer des projets.
Culture de travail
Comme Adam Smith, Ravonison croit que la première richesse est le travail. « Il faut travailler dur si on veut réussir » dit-il. Il pense que le principal facteur de notre développement vient de notre manque d’ardeur dans l’exercice de nos métiers. « Il ne faut pas attendre l’Etat pour commencer. Il faut prendre des initiatives, il faut avancer. C’est la clé de la réussite. »
Et il donne l’exemple. En 1990, il a monté un projet grandiose : la construction des villes nouvelles. L’objectif est de mettre à la disposition de ses concitoyens un cadre de travail dans lequel ils peuvent s’épanouir librement.
Pour lui, l’Etat est censé mettre en place les structures adéquates pour que chaque homme puisse évoluer et créer de la richesse. « Aucun Etat ne pourra jamais satisfaire tous les besoins de ses citoyens. Ces derniers doivent être des leaders prêts à relever les défis du développement ». Libéral ? Il l’est.
Promotion de la culture malgache
Certes, le monde des affaires d’aujourd’hui est exigeant. Mondialisation oblige, tout investisseur ou promoteur doit se mettre au même diapason que ses confrères des pays développés. Ravonison en est conscient. La preuve, il est à l’origine du projet de rénovation de l’ancien Immeuble Pullmann. « Les étrangers doivent constater que nous avons un savoir-faire. Que Madagascar peut s’en sortir grâce à ses enfants » justifie-t-il, optimiste. Mais il croit que tout développement doit s’accompagner d’un respect de la culture malgache.
« La culture et la modernité ne s’opposent pas » répète Ravonison. Il croit ainsi que les Malgaches ont un bel héritage. « Personnellement, je crois que Madagascar est l’"Eden". Cette terre est sacrée. Tout le monde, y compris les étrangers, doit la respecter » plaide notre homme. « C’est à ce prix que nous pouvons le développer. »
Et il ne se contente pas des paroles. « Il faut passer à l’acte », dit-il. Ainsi, lors du commencement des travaux de l’« Immeuble Assist », il a organisé un « joro » dans la pure tradition ancestrale.
Certains auraient pu penser qu’il s’agit d’une croyance superstitieuse d’un autre âge. Mais Ravonison se justifie : « De tous les promoteurs qui sont intervenus sur cet immeuble, on est les seuls qui aient réussi l’entreprise de reconstruction. Et ma foi, c’est parce que nous respectons cette terre et les Ancêtres nous ont bénis ». D’ailleurs, notre promoteur affirme être croyant et n’hésite pas à mettre la main dans la poche quand il s’agit d’œuvrer au service de l’Eglise.

Tuesday, April 17, 2007

Attentat contre Ravalomanana : un colonel de la gendarmerie arrêté.

L'enquête sur la tentative d'entrée de force à la résidence du président de la République, Ravalomanana Marc, à Faravohitra, se déroule dans la discrétion. L'augmentation de l'effectif des personnes appréhendées à la Brigade des recherches de la gendarmerie nationale à Fiadanana est confirmée. Mais leur nombre exacte n'est pas déterminé.
Ainsi, une source proche du pouvoir a annoncé la garde à vue de 13 personnes. “L'un d'entre eux est un colonel de la gendarmerie. Les autres sont tous des militaires du 1er Régiment des forces d'intervention (1er Rfi)”, a t-elle évoqué.
Mais l'information n'est pas confirmée par une autre source près du dossier. “Nous ne savons pas réellement, à l'heure actuelle, le nombre des personnes appréhendées. Une chose est sûre: c'est l'existence de militaires parmi ceux qui sont arrêtés”, a t-elle confiée.
Le premier ministre, Charles Rabemanjara, a révélé l'incident, lors d'une conférence de presse au ministère de l'Intérieur et de la réforme adminsitrative (MIRA), vendredi. “Il y a eu une tentative d'attentat contre le chef de l'Etat, dans la nuit du 3 au 4 avril”, a t-il déclaré.

Arrêter de fumer : 85% de réussite pour 50 000 ariary



C’est une désintoxication plutôt violente, mais la société malgache de lutte contre le tabagisme (SMLT) basée à Mandrosoa Ivato assure cependant que le succès est garanti à 85%.

Dans une projection diffusée, hier, au cours de la présentation des activités et des projets de la société malgache de lutte contre le tabagisme, on voit un volontaire au sevrage subir les premières conséquences de sa cure : vomissement, nausée et mal-être. C’est une première étape que le Dr Andrianaina Raharison de la SMLT qualifie d’«installation du dégoût de la cigarette.»



35 % des fumeurs

Le sevrage se fait en quelques heures et commence par des séances de psychothérapie et de réflexothérapie. «Après le massage, le fumeur ressent une répugnance face au tabac, jusqu’à en vomir. On lui fait fumer quelques tiges pour que son corps ressente bien cet écoeurement.»

Il faut compter 50.000 ariary pour arriver à une telle désaccoutumance et depuis décembre, plus d’une centaine de personnes se sont portées candidates.

Mais c’est vers la jeunesse que l’association se tourne : «Du 1er au 4 novembre, l’association organisera des journées «sans fumée» dans les lycées avec au programme des conférences, concerts, des tournois sportifs inter-établissements et des expositions», comme l’explique Tina Raoelimamy, présidente nationale de la SMLT. Chaque année, 25% des adolescents de 11 à 15 ans allument leur première cigarette, 35% des fumeurs sont âgés de 15 à 26 ans selon les statistiques du centre de cure d’Anjanamasina.



Allez, la dernière…

Le Dr Raharison précise : «Il n’y a pas de cure miracle. Il n’y a que la volonté de vouloir arrêter de fumer à laquelle nous apportons un coup de main qui, parfois, ressemble à un coup de poing !» La volonté d’arrêter ? Julianne Razafinitoavina est perplexe. Fumeuse invétérée, cette mère de famille est dépendante du tabac depuis une vingtaine d’années et a transmis le virus à ses deux filles de 22 et 26 ans. «Ne me dites pas que c’est une question de volonté. Depuis dix ans, je tente d’arrêter et je tiens la route pendant quelques semaines. Mais il suffit qu’on fume à côté de moi, de respirer un peu de cette fumée et cela me revient d’un coup.»

Avec trois séances de désintoxication ratée, Razafinitoavina reste perplexe. Et, allumant une cigarette, elle assure : «Allez, c’est la dernière.»


Mialy R.






La loi anti-tabac, lettre morte ?



Alors que les pays avancés comme la France viennent à peine de se familiariser avec la loi anti-tabac, Madagascar dispose déjà d’une disposition légale qui protège les non-fumeurs. Mais comme c’est aussi courant dans l’île, son application reste lettre morte. Sachez tout de même qu’il est interdit sur le territoire malgache de fumer et de chiquer dans tous les lieux de travail, les transports publics, les lieux publics couverts comme les salles de sport et de loisir, les centres hospitaliers et les établissements scolaires.

Il est aussi interdit de vendre ou de faire vendre du tabac aux moins de 18 ans. D’ailleurs, tous lieux de vente de ces produits doivent afficher cette interdiction.

Monday, April 16, 2007

RIEN NE FAIT RECULER LE GROUPE DJAVA, TRES DETERMINE



Djava, ce sont trois frères et deux sœurs venus du sud-est de Madagascar rendant hommage à leur père en choisissant son patronyme comme nom de groupe. Ils ont atteint le sommet du succès international. Suite à l’affaire qui n’a fait que salir leur carrière artistique, le groupe Njava ne pense pas en rester là.
Monika, Lala, Pata, Dada et Maximin : Njava, cinq frères et sœurs qui ont le cœur à Madagascar et les pieds en Europe, les souvenirs dans la tradition et les rêves dans un arc en ciel. Subtil mélange de nostalgie et de modernité, leur musique navigue avec un rare équilibre entre les chants polyphoniques, de limpides arpèges de guitare influencées par la technique de la valiha et de subtiles arrangements où violoncelles, orgue Hammond et grooves trip-hop viennent discrètement rehausser des mélodies impeccables.
Leur musique est étonnante et de bonne humeur, de sensibilité et de cohésion. Pop, mais sincère, le son pétille comme un grand cru champenois, rafraîchit comme une brise marine et réchauffe le cœur comme une déclaration d’amour.



Ayant acquis des méthodes de travail plus professionnelles, comme l’exige les normes internationales, les thématiques des textes, ainsi que les arrangements musicaux laissent encore entendre cette source purement malgache qui leur est chère.
Le répertoire de Njava s’appuie surtout sur la musique de cérémonie malgache, parfois proche de la transe. La formation, créée à la fin des années ‘80, reçoit le prix découverte RFI en 1992 avec le titre «Manine» signé par Jean Gabin. Et comme pour nombreux autres artistes du continent africain, c’était aussi le billet pour allez conquérir l’Europe.
Leur premier album, « Vetse » sort en 2000. Deux ans après, Njava retourne en studio afin d’enregistrer « Source », un nouveau disque, sorti chez EMI records, en février 2002.
D’année en année, le groupe a su gérer sa carrière sans pour autant laisser de côté la famille à Madagascar.



Sur scène, Njava est une explosion d’énergie, d’art dramatique et de rythmes. Monika et Lala qui ont eu le privilège de jouer avec Deep Forest, nous offrent une musique savant mélange de tradition malgache et de sonorités électro. Lors de leur passage au pays, à plusieurs reprises, le groupe a émerveillé les mélomanes, tant au niveau technique qu’au niveau prestation scénique. Une sonorité, fruit d’une longue recherche menée par chaque membre du groupe. Car pour Njava, il est très important de se consulter entre eux. Le respect mutuel est également l’un des secrets de cette réussite. Ils perpétuent la tradition familiale, trois générations de musiciens avant eux, et encore nombreux sont ceux qui attendent leur tour dans le village natal à Vohipeno. La musique de Njava, mélange de tradition et de modernité, est une sorte de trait d’union entre la grande île et l’Europe où ils habitent. Le troisième album « Vox Populi » est encore une autre découverte. Ses paroles évoquent de manière lancinante l’enfance maltraitée et la corruption à Madagascar. Quant à la musique, elle réinterprète intelligemment, avec des sonorités modernes, le riche héritage musical de l’« Île Rouge ». Le résultat est ce que le groupe se plaît à appeler de l’« ethnotic groove ».
A noter que Njava, à part la participation à bon nombre de festivals internationaux où ils ont pu partager la scène avec de grosses pointures de la musique du monde, profite également le service de professionnels qui travaillent avec des « stars » tels Alpha Blondy, Manu Dibango, Shagggy et tant d’autres.


Maximin, le soliste • « Les Malgaches manquent de direction artistique »
Des 5 membres de Njava, nous avons eu une discussion plus qu’iltéressante avec Max, de son vrai nom Maximin Randriamanjava, guitariste et vocal du groupe,non moins arrangeur et technicien de son confirmé.
Si nous savons déjà que NJava est une réunion de frères et sœurs, nous ignorions que chacun, de son côté, mène une carrière à part. Les trois frères sont très sollicités pour accompagner plusieurs groupes, alors que Monique et Lala faisaient le bonheur de « Deep Forest ».
Rencontre souriante avec un musicien aussi confortable de ses riches expériences que de son talent qu’il voudrait bien mettre au profit de ses pairs malgaches. « Il faut faire beaucoup de recherches si on veut avoir une qualité de son impeccable. A part les formations qui sont indispensables, il est important de savoir ce qu’on veut réellement ». Des phrases que d’autres vont dire, courant. Mais jusqu’à maintenant, le son reste un problème majeur pour les artistes malgaches. Que ce soit lors de l’enregistrement qu’en « live ».
Travaillant pour d’autres groupes tels « Da Hush » ou « Interphone », Maximin a déjà su imposer son style et il sait ce qu’il fait. « La direction artistique est très importante dans ce milieu mais la plupart des artistes malgaches ne s’en rendent pas encore compte » dixit Max. « Il suffit d’une petite astuce pour avoir un vrai produit », a t-il conclu.
Une situation qui ne fait que minimiser la valeur des produits malgaches. Quid de la formation ?


Une carrière salie par la presse malgache • Pour l’intérêt de qui ?
« Nous avons été traités de tous les noms dans les médias malagasy, le nom du groupe Njava est sali par des accusations gratuites sur une affaire louche montée de toutes pièces ».
Extrait du communiqué que le groupe a adressé à tous les « desk » le lendemain de la sortie de la Une de presque tous les quotidiens de la place, concernant l’affaire de trafic d’enfants.
Les membres du groupe Njava, qui est l’ambassadeur de la culture malgache sur la scène internationale, se sont vus dénudés face à ce traitement qu’ils qualifieraient de « manipulation ». Que ce soit au pays ou à l’étranger. Pour rappel, le verdict est tombé au mois de mai 2005 ordonnant Raharimalala Gabrielle à 15 ans de travaux forcés.
Alors que le groupe a été de passage au pays au mois de décembre 2005 pendant près d’un mois pour terminer leur projet sur le film, aucune application de cette sentence n’ a été faite à leur encontre mais le groupe n’était également au courant de rien, concernant ce jugement. Pourquoi avoir attendu quelques mois plus tard pour crier sur le toit l’existence de ce verdict ? Qui aurait eu interêt à dénigrer ces « porte-fanions » malgaches ? Et dans quel but ?

Fusillade meurtrière sur un campus américain




Il s'agit de la plus grande tuerie perpétrée dans un établissement scolaire aux Etats-Unis. Trente-trois personnes ont été tuées et plusieurs dizaines blessées dans deux fusillades qui ont éclaté, lundi 16 avril, sur le campus de l'université de Virginia Tech, dans la ville de Blacksburg en Virginie

La première fusillade aurait eu lieu vers 7 h 15 (13 h 15, heure de Paris) dans une des principales résidences universitaires, le West Ambler Johnston Hall, selon un communiqué de l'université. Un appel aux services d'urgence locaux avait alors signalé un incident dans ce dortoir où vivent 900 étudiants.

"Environ deux heures plus tard, l'université a reçu des informations concernant une fusillade au Norris Hall [un autre bâtiment]", a ajouté le communiqué. Selon le responsable de la police de l'université, Wendell Flinchum, plusieurs des victimes étaient des étudiants tués dans une salle de cours lors de la deuxième fusillade. La police locale a confirmé que le tireur, qui semble avoir agi seul, est mort, sans préciser s'il s'agissait ou non d'un étudiant. Elle tentait également de déterminer s'il s'était suicidé ou s'il avait été abattu par les forces de l'ordre.

"UNE TRAGÉDIE D'UNE PROPORTION MONUMENTALE"

Plusieurs témoins interrogés sur les chaînes de télévision américaines ont raconté avoir entendu plusieurs dizaines de coups de feu et évoqué la panique dans les bâtiments. Selon Amy Steele, rédactrice en chef du journal du campus interrogée par CNN,"beaucoup d'étudiants courraient partout, comme des fous". "L'un des blessés est un étudiant qui a sauté d'une fenêtre pour sortir de la résidence universitaire", a-t-elle précisé.

"Aujourd'hui, l'université a été frappée par une tragédie que nous considérons d'une proportion monumentale", a déclaré son président, Charles Stenger, lors d'une conférence de presse. Après avoir fermé les entrées du campus et demandé aux personnes qui se trouvaient à l'intérieur de s'enfermer et de ne pas s'approcher des fenêtres, l'université avait annoncé, en fin de matinée, l'évacuation progressive de ses 25 000 étudiants.

DEUXIÈME FUSILLADE EN MOINS D'UN AN

La présidence du Virginia Tech a fait savoir qu'une cellule de soutien sera mise à disposition du personnel de l'université et que des psychologues sont déjà sur les lieux pour assister les étudiants. Une cérémonie est programmée mardi à la mi-journée pour que toute la communauté fréquentant l'université puisse se réunir "pour commencer à gérer cette tragédie".

Il s'agit de la deuxième fois qu'une fusillade a lieu dans cette université. Lors de la rentrée universitaire, en août, un prisonnier évadé s'était réfugié sur le campus. L'homme avait été arrêté, mais un gardien et un policier avaient été tués. Une prime de 5 000 dollars était promise, depuis dimanche, à quiconque permettrait l'arrestation des responsables de deux alertes à la bombe qui ont secoué le campus, les 2 et 13 avril.

Le drame rappelle celui de Columbine, dans le Colorado, qui avait traumatisé le pays le 20 avril 1999, quand deux lycéens avaient tué 12 camarades et un professeur avant de se suicider.

Sunday, April 15, 2007

TOJO ET CLAUDIA SE MARIENT

Tojo Ravalomanana, le second fils du Président Ravalomanana s’est marié hier. L’heureuse élue s’appelle Claudia Andriamboavonjy. Le jeune couple a dit oui devant Dieu, au temple d’Imerinkasinina, en présence des parents et amis ainsi que de leurs invités, après un mariage civil célébré quelques jours auparavant.

Ainsi, malgré le deuil qui a frappé récemment la famille du Chef de l’Etat lors de la perte de son frère, ce mariage a finalement pu avoir lieu. Marc Ravalomanana a dit s’en être remis à Dieu qui dispose de tout. Le Chef de l’Etat s’est, rappelons-le, envolé hier soir pour l’Allemagne où il sera en visite officielle.

Thursday, April 12, 2007

Un adepte du yoga tue son élève en sacrifice pour développer son pouvoir


L’affaire concernant le meurtre de la petite Miora, qui a défrayé les chroniques il y a deux ans, est passée devant la cour criminelle, hier. La victime,14 ans à l’époque des faits, a été sauvagement tuée pour permettre à un yogi de développer son pouvoir.

Lalaina Andriambola Rajaonarison dit Ramose, Jimmy Jackson Razanajatovo et Olga Raharivololona, respectivement responsable et assistants dans un établissement scolaire d’Ambohimanandray-Ambohimanarina, ont été présentés au prétoire du tribunal d’Anosy, hier, pour répondre de la mort de la petite Miora qui a été trouvée morte le 29 mai à Ankadimbahoaka. Il a fallu près de sept heures aux jurés pour traiter le dossier qui était, à la fois, brûlant et complexe. D’autant plus que les accusés se sont rejeté la responsabilité de la mort de la jeune fille.

Ramose, le responsable de l’école, a expliqué qu’Olga l’a tuée par pure jalousie. «Elle croyait que Miora et moi sortions ensemble, alors qu’à l’époque je sortais avec Jimmy. C’est comme ça et il faut le dire : je suis homosexuel». «Ce ne sont que des mensonges. J’ignore pourquoi, mais c’est lui qui l’a tuée», a répliqué Olga.



Excursion meurtrière

«Le 28 mars, nous avons programmé une excursion à Ambatomirahavavy, mais finalement, Ramose a changé d’avis. Il nous a dit de nous rendre à notre école, à Ambohimanarina. A notre arrivée, il nous a dit de ne pas entrer en groupe. Miora était entrée en premier. Au bout d’une demi-heure, elle n’était pas encore sortie. Impatients, nous sommes allés voir ce qui se passait, mais Jimmy nous a empêchés d’entrer. C’était seulement après une vingtaine de minutes qu’il nous a dit d’entrer. Ce qui nous a étonnés est que, cette fois-ci, Ramose nous a laissés entrer ensemble. De plus, Miora n’était plus à l’intérieur. Nous avons demandé où elle est allée. Ramose nous a simplement répondu qu’elle était partie à notre recherche. Une fois de plus, il a changé d’avis et a indiqué qu’on continuerait l’excursion à Ambohidratrimo. En début de l’après-midi, nous sommes partis sans Miora. Ramose nous a conduits sur une montagne lugubre, une sorte de sanctuaire garni de croix blanchâtres. Tant de mystères que nous n’arrivons pas à percer jusqu’à ce jour. En tout cas, c’était la dernière fois où nous avons vu Miora vivante», a raconté l’un des témoins.



Etouffée et lynchée

Après avoir entendu les témoins, le juge a commencé à auditionner Jimmy à huis clos du fait qu’en 2005, il était encore mineur. Néanmoins, le père de Miora, autorisé à assister à l’audition a remarqué que le jeune homme aurait totalement incombé la responsabilité à son «ami», Ramose. D’après lui, Jimmy avait avoué que Ramose aurait étouffé la fille avec un sachet et l’aurait lynchée avant de jeter le corps à Ankadimbahoaka, le soir. Le mobile serait qu’étant adepte du yoga, Ramose devait sacrifier une fille vierge pour développer son «pouvoir».

Quelques jours après la découverte du corps, Ramose s’est complètement éclipsé de la circulation. Avec l’aide d’Olga qui lui servait de porte-parole, il a répandu la fausse nouvelle comme quoi il a été kidnappé. Néanmoins, on l’a arrêté le 1er juillet au domicile de ses parents à Ambohimangakely.

Après délibération, la cour a tranché et l’a condamné à une peine de travaux forcés à perpétuité. Olga et Jimmy ont été, pour leur part, condamnés respectivement à 3 ans et 5 ans d’emprisonnement ferme. Ils sont également contraints à payer conjointement et solidairement 10 millions d’ariary à la famille de la jeune fille.

Wednesday, April 11, 2007

1er Prix Manet pour Andrianaivo Ravelona



Le peintre malgache J. Andrianaivo Ravelona a de nouveau marqué un point. En effet, le jury du 32e Salon annuel ARGA lui a décerné le 1er Prix Manet Aussi, rappelons nous bien que depuis l’année1998, son arrivée sur l’International, ce prix Manet est le 9ème prix attribué à J. Andrianaivo Ravelona. Rare reconnaissance pour un artiste venant d’ ailleurs, vivant en France.
Le jury du 32e Salon annuel ARGA a décerné le 1er Prix Manet à J. Andrianaivo Ravelona. La Présidente du salon Mme Antoinette CUENCA l’a annoncé au Palmarès en présence de quelques 350 personnes invitées au vernissage du 23 Mars 2007, à l’Hôtel de Ville de Gagny, située en Région parisienne. Du 23 au 25 Mars dernier, 78 artistes : peintres, sculpteurs, et photographes ont exposé leurs œuvres dans la salle d’exposition de la ville de Gagny, organisé par ARGA ou Artistes Réunis de Gagny
7 prix ont été attribués dans 5 catégories à cette 32e édition du salon ARGA.
Dans la catégorie peinture à l’huile et acrylique le jury composés de Professeurs aux beaux-arts, d’artistes connus et de professionnels de l’ art ont décerné le 1er Prix ‘’Manet‘’ à J. Andrianaivo RAVELONA.
Un vote sans faute note vu que l’œuvre de notre artiste est fort remarquable de par son style et le message qu’ elle transmet. Un choix également partagé par l’assistance qui découvre avec admiration les tableaux de J. Andrianaivo Ravelona.
Cela confirme une fois de plus l’accession de l’artiste vers un autre niveau sur le chemin de sa carrière. Quant au 2e prix dans la même catégorie, il a été attribué à Carmen JUAREZ pour son œuvre ‘’Mystérieuse vénitienne’’.
En catégorie aquarelle et pastel, Annick JOUARD a obtenu le 1er Prix Turner par ‘’Bonheur de vivre’’, un pastel représentant le visage d’une mère, fort expressif, rayonnant d’espoir et d’ Amour malgré l’âge avancé. Après elle, c’est le tour de Jean Paul BLIER qui a obtenu le 2e prix Turner, par son aquarelle ‘’Petite brume‘’.
Pour la section sculpture, le Prix Camille Claudel a été attribué à Chantal ADAM par l’ensemble de ses œuvres intitulées : ‘’Le prophète et les messagers’’. Pathétiques, impressionnante ses créations sont expressivement rehaussées par le contraste de la matière et la technique personnelle qu’elle utilise.
Ensuite le prix Cartier Bresson pour la section photo a été décerné à Dominique RENAULT par son œuvre ‘’Affectueux’’.
Enfin le Prix ‘’Coup de Cœur’’ offert par Mr Le Maire de la ville est attribué à Michelle DOUALLY qui a présenté sa toile ’’Retour au futur’’ Notons également que l’année dernière, J. Andrianaivo Ravelona avait obtenu à ce même salon le Prix "Coup de Cœur" du Jury.
En principe, chaque artiste présente en moyenne une à 3 œuvres qui doivent être soumises au Comité de Sélection. Si elles sont admises, l’artiste est accepté à exposer au salon. Puis, après l’installation par les responsables dans la salle d’ exposition, les membres de jury passent la veille de l’inauguration pour noter chaque artiste.
Aussi, pour mettre en valeur l’événement et selon le système des salons, les organisateurs invitent chaque année un artiste célèbre. Pour 2007, le salon ARGA (artistes réunis de Gagny) a eu comme invité d’honneur Hubert MAGNIER, 58 ans, peintre bien connu, plusieurs fois lauréats aux divers salons. Plein de talent et d’ énergie, Hubert MAGNIER, par ses couleurs éclatantes, dessine en peignant tout en maîtrisant parfaitement la peinture au couteau.
Du côté de l’organisation, tout est mise selon les normes. Avec un comité dynamique et membres du bureau dévoués, l’équipe entière prépare ce salon durant toute une année. Pour eux, réaliser ce salon est tout comme une oeuvre d’ art, où le créateur procure tout son plaisir et son bonheur innés jusqu’ à la présentation au public. Les visiteurs étaient enchantés devant chacune des créations. Quant aux participants ils ont également vécu une ambiance conviviale et un lien fraternel durant la manifestation. J. Andrianaivo Ravelona, chef de file des artistes malgaches en Europe, a toujours porté haut le flambeau de la culture malagasy pour défendre l’honneur de sa patrie, Madagascar.

Qui est Andrianaivo Ravelona ?


Né à Antanarivo en 1952 Jean Andrianaivo RAVELONA fait ses études artistiques à Madagascar de 1968 à 72 et en Italie de 1976 à 77.

Initialement professeur de dessin et de peinture, ainsi que cadre dans une société à Antananarivo, il démissionne de toutes ces fonctions en 1981 pour réaliser sa vocation d'artiste.

Vers les années 80, il révèle son style "AY Fanahy" : l'osmose du visible à l'invisible, l'équilibre de la matière à l'âme.

Depuis, J.A RAVELONA expose à Madagascar, en Italie, à Nairobi, à l'île Maurice, en Indonésie, en Allemagne et en France.

Installé en France depuis 1998 il expose ses oeuvres à Paris et région parisienne, Aix en provence, Toulouse, Mandelieu, Marseille, Nancy, Le Havre, Martinique, Nantes, Bruxelles,Genève....

Lauréat de nombreux prix aussi bien à Madagascar qu'en France, ses oeuvres sont conservées au musée de l'O.N.U à New York et au musée du Palais de la Reine à Madagascar.

J.A RAVELONA est élu "Homme de l'année 97" en culture à Madagascar. Il est membre correspondant de l'Académie Malgache, membre sociétaire du Salon des Artistes Indépendants et de la Fondation Taylor ainsi que de diverses associations internationales.

L’ariary à 2580,83 contre 1 euro et 193,36 contre 1 dollar.

L’Ariary garde la forme. C’est l’impression que donne la monnaie nationale actuellement sur le MID (Marché Inter bancaire de Devises). En effet, depuis quelques semaines, celle-ci ne cesse de s’apprécier devant les devises pivots du MID en l’occurrence, l’euro et le dollar, les cours étaient respectivement de 1/2580,83 et 1/193,36 jeudi dernier. Les dernières statistiques disponibles sur le site officiel de la Banque Centrale de Madagascar (BCM, dataient du 05 avril 2007.

«L’appréciation de l’Ariary face aux devises pivot du MID ne date pas d’hier», devait noter un cambiste de la place. Celui-ci de faire remarquer que la monnaie nationale a commencé à se redresser vers le début du mois de mars, voire fin février. Mais selon d’autres spécialistes, l’Ariary s’est surtout apprécié vers la moitié du mois de mars et cette tendance s’est maintenue en ce début du mois d’avril. Les cours de changes euro/Ariary sont donc passés de 1/2597,49 le vendredi 30 mars dernier, à 1/2595,08 la séance d’après, c'est-à-dire, le 02 avril. Jeudi dernier, l’Ariary se montrait encore fort et prenait quelques points face à la monnaie unique européenne (1/ 2580,83)

La situation de l’Ariary est semblable pour ce qui est de son comportement face au billet vert. Depuis début mars en effet, les cours dollar/Ariary n’étaient plus descendus en dessous des 1/ 2000. Le dollar se négociait à 1991,90 Ariary le 05 mars dernier, le même dollar se vendant à 1951,67 à la fin du mois de mars. L’Ariary commence fort le mois d’avril en grignotant quelques unités au billet vert, le cours passant à 1944,31 le 02 avril dernier tandis qu’il était monté à 1/193,36 lors de la dernière séance du Mid de la semaine d’avant Pâques.

Dans le milieu financier, l’on explique cette appréciation de l’Ariary face aux devises pivot du MID par l’arrivée à échéance de bon nombre de transactions financières des exportateurs. Cette amélioration de la situation monétaire du pays signifie également que les importations des opérateurs économiques deviennent moins chères. Par contre les exportations coûteront plus cher. De même, les investisseurs trouveront plus coûteux les investissements qu’ils vont réaliser. Une monnaie trop puissante n’est pas toujours bonne pour l’économie d’un pays.

Monday, April 09, 2007

LE DARFOUR , UNE NOUVELLE POUDRIERE POUR TOUTE L’AFRIQUE



L'armée tchadienne est entrée, lundi 9 avril, au Soudan à la poursuite de rebelles hostiles au président tchadien Idriss Deby Itno, mais s'est heurtée aux forces de défense soudanaises lors d'accrochages meurtriers. Un porte-parole de l'armée soudanaise a affirmé que ses forces avaient repoussé une attaque tchadienne dans l'ouest de la région du Darfour à la frontière entre les deux pays, a rapporté lundi soir l'agence officielle soudanaise Suna. Selon ce porte-parole, cette attaque a fait 17 morts, dont un sous-officier, parmi les soldats et policiers soudanais, ainsi que 40 blessés. De même source on fait état, sans plus de précisions,"d'importantes pertes" civiles. D'après l'agence Reuters, huit blindés et une centaine de véhicules tchadiens était impliqués dans cette opération.

La présidence tchadienne a démenti avoir traversé la frontière et attaqué les forces soudanaises. Mais un haut responsable tchadien, qui a requis l'anonymat, a assuré à l'AFP que l'Armée nationale tchadienne (ANT) était entrée au Soudan à la poursuite de rebelles de la Concorde nationale tchadienne (CNT), à la suite de combats avec ce mouvement armé, survenus lundi matin côté tchadien dans la zone d'Amdjérima. Selon lui, les affrontements ont fait une trentaine de morts des deux côtés.

Cet incident survient alors que les hostilités entre armée et rebelles tchadiens ont repris après un mois et demi d'accalmie. Le gouvernement tchadien a accusé lundi les rebelles d'avoir attaqué son armée à Amdjérima, dans la région de Goz Béïda, non loin de la frontière soudanaise. "Les forces de défense et de sécurité ont riposté avec détermination pour mettre en déroute les assaillants", avait affirmé lundi en début d'après-midi le porte-parole du gouvernement de N'Djamena Hourmadji Moussa Doumgor. Les rebelles tchadiens avaient attribué la responsabilité des combats à l'ANT. Après six heures de bataille, "nos forces se sont redéployées sur de nouvelles positions", avaient ensuite ajouté sans fournir davantage de précisions les rebelles de la CNT d'Hassan Saleh al-Djinédi.

En annonçant les combats de lundi matin, N'Djamena avait aussitôt pointé du doigt son voisin soudanais, accusé, comme par le passé, de soutenir les rebelles. "Le Soudan n'a pas renoncé à son sinistre projet de déstabilisation du Tchad", a affirmé M. Doumgor. "Le Tchad attend de la communauté internationale qu'elle condamne sans équivoque cette énième agression menée depuis le Soudan contre le Tchad et prenne des mesures appropriées pour contraindre le gouvernement du Soudan à renoncer à ses visées expansionnistes et déstabilisatrices du Tchad", ajoute Doumgor.

Les deux voisins, qui s'accusent mutuellement de soutien à des rébellions hostiles à leurs régimes respectifs, entretiennent des relations très tendues, envenimées par la guerre civile au Darfour, dans l'ouest du Soudan, qui depuis son début en février 2003 a poussé plus de 200 000 personnes à se réfugier dans l'est tchadien.

500 reptiles endémiques destinés à l'export saisis à l'aéroport d'Ivato

Le démantèlement de ce trafic, pour ainsi dire, a été rendu possible, grâce au scanner installé à l’aéroport international d’Ivato et à la vigilance des douaniers. Il s’agit d’animaux (des espèces endémiques) que les deux étrangers ont essayé de faire sortir illicitement du territoire.

Le premier, un Russe originaire de Selezn (Moscou), a été appréhendé le matin du samedi. Dans ses bagages se trouvaient deux grandes sacoches dans lesquelles il a caché des petits reptiles et amphibiens, savamment dissimulés dans des boîtes à aliments en plastiques.

Se disant à la fois touriste et biologiste, il comptait s’embarquer à bord de l’avion de la compagnie Air France, à destination de Paris. Mais lors du passage de ses bagages devant le détecteur, les douaniers les ont trouvés suspects. Immédiatement, ils les ont fait monter sur le banc de fouille. Le propriétaire a été convoqué, mais l’on n’a pas pu approfondir davantage le problème à cause de la barrière de langue. Devant les responsables de la douane, le Russe n’a pu fournir ni une déclaration douanière ni une autorisation d’exporter.

C’était seulement lors de la restitution de ces animaux au responsable du Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza que les douaniers ont appris qu’il s’agissait en fait de caméléons, (environ 235 individus de différentes espèces : Furcifer et Calumma), de lézards, (environ 201 individus de différentes espèces : Paroe Dura, Phelsuma et Uroplatus), de grenouilles (près de 200 unités, également de différentes espèces, du genre Mantella) et de crapauds (38 unités, Mantidactylus et Discophus).

Le soir du samedi, étant sur le qui-vive à la suite de l’événement du matin, les douaniers ont mis sur le banc de fouille les bagages du Chinois. Ce dernier a voulu prendre l’avion de la compagnie Air Mauritius, à destination de la Chine, via Maurice. Et c’était lors de la vérification qu’ils ont fait la découverte : une carapace de tortue de mer et six tortues dont deux de taille moyenne. Il a caché ces dernières dans des boîtes à aliment. Le Chinois n’avait pas non plus les autorisations exigées.

Forts de ces deux infractions, les responsables hiérarchiques de la douane sont en train d’étudier le cas de ces deux étrangers, retenus pour le moment à Madagascar. Ces derniers, selon un responsable, ont le droit de solliciter une «transaction». Une procédure légale qui consiste à payer une amende relative à l’infraction. Cela n’empêche pas, cependant, le ministère des Eaux et forêts d’engager une action en justice. D’autant plus que certains des petits reptiles et amphibiens saisis samedi matin n’ont pas survécu.

Mandeana dia ny malaina fa rehefa mazoto tsy afaka intsony .


« Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ». De cette citation, l’on n’a retenu que son esprit négatif: les regrets ne viennent qu’ensuite, quand on a passé l’âge de réaliser ses rêves. Mais on a totalement oublié que cette citation est extraite de l'ouvrage «Les prémices» de Henri Estienne (Paris, 1531 - Lyon, 1598), édité en 1594. Voici un extrait de ce texte dans lequel ce proverbe apparaît:



Jeunesse n'a expérience ;

Pourtant sage n'est pas qui pense

Sagesse en jeunesse trouver,

Qu'il fasse aux autres approuver.

Et ceci n'est pas de cette heure.

Depuis longtemps ce mot demeure,

Qu'on connaît avoir été fait

Par une forme de souhait,

Ô si la jeunesse savait,

Ô si la vieillesse pouvait.

On dit aussi plus brièvement, si jeunesse savait, si vieillesse pouvait.

(Traduction sur le site de Bribes, dictionnaire des citations.)





Et on oublie aussi que, comme toute chose sur terre, une autre citation lui fait pendant, celle d'Henry Maret dans «Pensées et opinions», 1903 :

Le vieux proverbe : «Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait !» n'a plus de sens. La jeunesse sait et la vieillesse peut. La jeunesse sait que tout se paie, et la vieillesse peut tout payer.

Jeunes responsables, l’avenir nous appartient. L’on dit bien ici: « jeunes responsables », car l’avenir ne sourit que rarement (sauf si on s’appelle Gontran Bonheur !) aux paresseux, aux indécis, ou aux lâches. Comme le dit si bien cette publicité pour de la lessive: pour apprendre, il ne faut pas avoir peur de se salir! Mais il faut aussi apprendre à ne pas se salir les mains

Peut-être nous faut-il aussi à tous ce petit déclic dans la tête, qui nous parvient comme un signe de Dieu. Même Moïse, appelé devant le Buisson ardent pour libérer le peuple hébreu de l’esclavage et le guider vers la Terre promise, a demandé à deux fois à Dieu s’il aurait la foi et le courage d’accomplir sa mission. Dieu lui a donné la foi, celle qu’il faut pour sortir du lot et faire le premier pas (celui qui coûte !). Mais il faut faire ce pas pour se réaliser et ne rien avoir à regretter plus tard! Au lieu de « Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait », on devrait retenir la citation d’Ambrose Bierce : « Jeunesse. L’âge du possible. »

Saturday, April 07, 2007

Les Marmites malgaches



Agé de 38 ans, posé et baraqué, Rasolonjatovo a hérité du savoir-faire et de l’atelier de fabrication de marmites de ses parents à Ambatolampy. Cela fait dix ans qu’il a repris l’affaire en main et seize employés, dont certains sont des membres de sa famille, travaillent pour son compte.

«Même si cela me revient cher, je suis obligé d’acheter des déchets d’aluminium en provenance de Maurice et de La Réunion auprès de mes fournisseurs à Antananarivo ou à Tamatave car Madagascar ne parvient pas à satisfaire la demande» souligne Rasolonjatovo. Et d’ajouter «Chaque semaine je fais l’achat de 500 à 1000 kg de déchet d’aluminium. Le prix du kilo est d’environ 4000 ariary». Ces matières premières sont transportées par les camions des fournisseurs à Ambatolampy.

Toujours selon Rasolonjatovo, «La cherté des déchets d’aluminium est une contrainte pour la production de marmites. Ce sont les taxes qui font augmenter leur prix et les fournisseurs accroissent davantage leur capital. Pourtant, le pouvoir d’achat des fabricants de marmites est loin de correspondre à cette hausse». Et de conclure d’un air maussade

«Les fabricants de marmites sont en difficulté».

Par ailleurs, les autres matières, comme la terre, le moule en terre cuite … sont issues des campagnes d’Ambatolampy.




Un fabricant de marmites gagne 2000 ariary par jour



Marie, 48 ans ; Armand, 50 ans et Rasolo, 45 ans figurent parmi les seize fabricants de marmites qui travaillent pour Rasolonjatovo depuis près de cinq ans.

Chaque jour, de 6h à 13h ou de 7h à 16h, selon la quantité de marmites à produire, ils s’attèlent à un pénible travail.

Une chaleur quasi insupportable émane des fours en briques servant à purifier et à faire fondre les déchets d’aluminium. Une chaleur à laquelle ils se plient pour gagner leur vie.

Tout en sueur et le corps noir plein de suie, l’ensemble des ouvriers parvient à fabriquer 30 grandes ou 40 à 60 petites marmites par jour. Chacun a un salaire journalier de 2000 ariary. A en croire Rasolo, cette somme comble sa vie quotidienne puisque parallèlement, l’agriculture complète ses revenus.

Selon ce même ouvrier, il faut 40 sacs de charbon par jour pour obtenir ces quantités de marmites. Et Marie d’ajouter que le prix d’un sac est d’environ 3000 ariary.

Armand, précise que de nombreux clients originaires d’Antananarivo, Sambava et Fort Dauphin passent leurs commandes à distance. «Ce sont des revendeurs et ils achètent en gros» remarque-t-il. La livraison se fait alors chaque jeudi et vendredi au marché Coum des 67 ha, point de vente exclusif. Cependant, quelques clients achètent au détail en se rendant eux-mêmes à l’atelier d’Ambatolampy.

Quant aux prix, ils varient de 19.000 à 60.000 ariary selon la dimension des marmites. Ces dernières s’écoulent au mieux de juillet à décembre.




240.000 ariary de dépenses journalières pour produire 40 à 50 marmites selon Rabary



Rabary a 33 ans. Il est marié et a quatre enfants. Cela fait sept ans qu’il est à la tête d’un petit atelier de fabrication de marmites qui occupe trois employés. «J’ai pris la relève car mes parents étaient déjà dans le métier» précise-t-il tout en souriant.

L’atelier produit 40 grandes ou 50 petites marmites par jour. Pour cela, il faut 50 kg d’aluminium, dont l’approvisionnement se fait auprès de fournisseurs à Antananarivo ; du charbon ; deux sacs de terre spéciale, de couleur jaunâtre dite «haboka», qui assurent la production pendant un mois et dont le ravitaillement se fait aux alentours immédiats d’Ambatolampy. «En tout, je débourse 240.000 ariary par jour. Cela comprend le salaire des ouvriers, le charbon, le transport de la terre…».

Toutes les marmites fabriquées sont des commandes et la livraison se fait à Andravoahangy. Cela n’empêche pas que Rabary est présent au marché de Mahamasina chaque jeudi. «Les fonctionnaires sont mes principaux clients. Les marmites s’écoulent bien vers la fin du mois. Mais en période de soudure où les gens font face à la crise et à la cherté de la vie, les affaires vont mal» remarque Rabary. Les jeudis, son chiffre d’affaires est d’environ 300.000 ariary.

En termes d’organisation relative à la commercialisation, une fois la livraison effectuée ou le marché clôturé, Rabary rentre directement à Ambatolampy. Les marmites invendues le jeudi sont transportées en pousse-pousse à Anosibe, où elles sont stockées chez un particulier à raison de 40.000 ariary par mois.

Par ailleurs, Rabary complète ses revenus grâce à l’agriculture et l’élevage.

Friday, April 06, 2007

ARTISTES MALAGASY



Firmin : vers le monde de show-biz



Son choix a été fait. Firmin, le lauréat de Pazzapa 4, a définitivement décidé d’entrer dans le monde du show-biz. «Alamino», son premier album en CD audio, sorti jeudi, en est la première étape. Un album mûrement travaillé, -surtout au niveau de la sonorité-, réalisé en collaboration avec d’autres artistes, tels Tôto Mwandjani, comme guitariste, Max Exception, Rampal, Mamy Gotso et Harinaivo Lalaina, en tant qu’auteurs et compositeurs.

Variété, l’album est composé de 9 titres dont une composition du jeune talent, «Manaiky Aho», littéralement, «J’accepte». Il s’agit d’un morceau évangélique qui évoque son dévouement, son respect et ses remerciements au Seigneur. Quelques morceaux connus de Firmin, entre autres, «Tcherri Nanah», «Sereosereo» figurent naturellement dans cet album, qui sera promu à Antsahamanitra, durant son spectacle avec Melky.


Melky sort «Ianao No Tiako»



Melky fait ses premiers pas dans le paysage artistique. La jeune chanteuse, ancienne locataire de la villa Pazzapa, vient de sortir son premier album. Intitulé «Ianao No Tiako» comme son premier tube qui cartonne à la radio, depuis un mois, ce nouvel album en CD audio sera précédé d’un autre en VCD, présenté ce lundi à Antsahamanitra, pendant son premier spectacle après Pazzapa, où elle partagera la scène avec Firmin.

Composé de 9 morceaux, «Ianao No Tiako» contient les morceaux de Melky qui sont déjà diffusés à la télé et dans les radios. Outre le morceau titre, il comprend entre autres, «Iza Marina ?», et «Aza Adino», qui sont des compositions de Ndondolah, son oncle et manager. Melky interprète également une chanson de Max Exception dans ce nouveau disque.


Andry Mahitsy sort son premier album



Un ouf de soulagement pour Andry Mahitsy! Après 27 ans de carrière musicale et de nombreux palmarès sur le plan international, ce groupe qui véhicule la danse et la musique folkloriques sort enfin son premier album en VCD. Intitulé «Ho Aiza ?», ce nouvel album comprend 8 titres et un discours d’introduction de Hanitra Adriamboavonjy, présidente de l’association des orateurs malgaches, (Fimpima).

Le groupe est composé de 16 membres dont 12 danseurs. Il a déjà effectué des tournées à l’étranger et participé dans des différents concours et ateliers, à savoir, «Sahobin’ny Tanora»-1989 et Karajia, la rencontre de la danse, en 1997. Ses compositions sont des chansons de charme et ses danses sont celles des 18 éthnies de Madagascar. On le connaissait surtout par le concert des cravaches.

REFERENDUM : OUI NON OUI OUI

RÉSULTATS
Nombre des inscrits
: 5 999 220
Nombre des votants : 2 556 989
Blancs et nuls : 61 125
Suffrages exprimés : 2 495 864
Taux de participation : 42,62%
Nombre de bureaux de vote : 12183/17586 ou 69,28%
OUI : 1 847 590 soit 74,03%
NON : 648 274 soit 25,97%

Wednesday, April 04, 2007

USA-Italie-Japon. Trois ambassadeurs "remerciés"



Les trois diplomates sont tous rompus aux négociations avec les bailleurs de fonds

Ce n'est plus un secret dans le milieu diplomatique, l'abrogation des nominations des trois ambassadeurs, dans trois grands pays. Il s'agit de Narisoa Rajaonarivony, de Paraina Auguste et de Jocelyn Radifera, qui étaient respectivement en poste aux Etats-Unis, en Italie et au Japon.

Le premier, outre les Etats-Unis, est en charge également des pays latino-américains, en l'occurrence, le Mexique, le Brésil et la Colombie. Le second est aussi ambassadeur auprès d'autres pays européennes, à savoir, l'Albanie, la Roumanie, la Yougoslavie, la Turquie et la Grèce. Quant au troisième, en plus du pays du soleil Levant, il s'est occupé parallèlement des pays à forte potentialité économique du continent asiatique, Singapour, la Thaïlande et la Corée du Sud.

Cursus

Accrédités dans ces pays développés, les trois diplomates ont chacun un cursus assez étoffé.
Narisoa Rajaonarivony : titulaire d'un Ph-D, vice-Pm chargé de l'Economie, des Finances et du Budget avant sa nomination au 2374, Massachusetts Avenue à Washington DC 20008, Paraina Auguste: docteur en économie, député élu sous le label Firaisankinam-pirenena à Farafangana où son frère Ndremanjary Jean André a retourné lors de la dernière élection présidentielle sa veste rouge de l'Arema au profit du président candidat. Bon nombre d'observateurs ont vite conclu que cette pirouette de l'aîné allait conforter la place du cadet à la Via Riccardo Zandonai A/84 à Rome. Radifera Jocelyn: ancien cadre du FMI. Il fait partie des experts expatriés récupérés par le Président Marc Ravalomanana qui l'a placé au 3-23 Moto Azabu 2, Chome Minato-Ku à Tokyo.

Négociations

Les trois ambassadeurs "remerciés" sont tous rompus aux négociations avec les bailleurs de fonds. Est-ce qu'ils seront recasés quelque part ? Notamment au niveau de la Présidence de la République où leurs compétences cadrent avec le nouvel organigramme composé entre autres, d'un secrétariat général chargé des relations internationales et des projets spécifiques. Et d'un secrétariat général chargé du conseil et du suivi du MAP.

En somme, il y a jusqu'à présent, 4 postes d'ambassadeurs à pourvoir avec celui laissé vacant en Afrique du Sud par Yvan Rasandratriniony devenu ministre auprès de la Présidence chargé de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire.