Friday, August 25, 2006

Pour avoir menacé de brûler ses consoles de jeux, il tue son père !!!

Les aboiements du berger allemand de Georges F. ne perturbent plus le sommeil des soixante-dix habitants de Beauvoir-en-Royans, dans le Vercors. Le chien a cessé d'aboyer depuis la mort de son maître, tué par son fils de 14 ans, lundi 14 août, d'une cartouche de chevrotine. Aux enquêteurs, Eric F. a dit avoir "pété un plomb" lorsque son père, âgé de 63 ans, a menacé de brûler sa console de jeux.

Le jour du drame, l'adolescent, supporteur de l'Olympique de Marseille, n'a qu'une envie : jouer au foot. Après avoir nettoyé l'atelier de son père puis la cour envahie de carcasses d'automobiles, il compte profiter de la sieste de Georges F. pour "taper le ballon". Trop bruyant. Eric F. décide alors de jouer sur sa PlayStation 2 à Pro Evolution Soccer 5, un jeu de simulation de football. Le son empêche encore Georges F. de trouver le sommeil. Il confisque la console, menace de la brûler et s'en va dans le jardin allumer un feu.

Eric F. monte dans la chambre de ses parents, s'empare du fusil de chasse caché dans un placard, le charge, se dirige vers sa propre chambre, ouvre la fenêtre et abat son père d'un coup de feu dans le dos. Georges F. meurt sur le coup.

"J'AI FAIT UNE CONNERIE"

Son fils s'enfuit. "Je crois que j'ai fait une connerie", avoue-t-il à Aimé Carre, un voisin qu'il croise sur la place du village et qui l'emmène chez lui, en compagnie de sa petite soeur de 9 ans, qui a vu le corps sans vie de son père. M. Carre appelle le maire et les gendarmes. "La petite était en pleurs, Eric est resté calme", raconte le retraité.

Pour l'avocat de l'adolescent, Me Armand Samba-Sambeingue, la console de jeux - qui n'a pas été retrouvée par les enquêteurs - offrait à Eric F. "son seul moment d'évasion". "Il avait affaire à un père très dur, voire tyrannique", assure l'avocat. "Cet enfant n'avait jamais le droit de sortir, enchérit M. Carre. Même pendant la canicule, il est resté à débroussailler le jardin. Il était aux ordres de son père."

Le maire de Beauvoir, Jacques Bourgeat, précise qu'Eric "jouait avec les autres enfants uniquement quand le père s'absentait". Selon lui, la famille F. vivait cloîtrée et ne participait jamais à la vie du village. "Le père avait un demi-siècle de différence avec son fils et il faisait vivre sa famille un demi-siècle en arrière", résume Me Samba-Sambeingue. "Georges n'était pas un tyran, tempère Colette Permingeat, cousine de la victime. Il était strict et ne voulait pas que ses enfants traînent. C'était un fervent catholique."

Depuis le meurtre, les langues se délient. "La mort de ce type, c'est un soulagement pour nous tous", soutient Jean-Noël Raison, un voisin. "Beaucoup ont pleuré pour Eric mais pas pour son père", assure Kévin, 12 ans, qui se présente comme le meilleur ami du parricide. Certains s'irritaient des "idées, proches de l'extrême droite" de Georges F. "Je ne comprends pas pourquoi mon papa est raciste, c'est débile", a déclaré son fils lors de sa garde à vue.

Charpentier, maçon et poseur de vérandas, Georges F. était considéré comme un "piètre artisan". C'est son épouse, Martine, 50 ans, fonctionnaire à Grenoble, qui faisait vivre la famille. Dépressive, elle avait fait une tentative de suicide aux barbituriques, il y a deux mois.

Eric F. rêvait de devenir professeur de mathématiques. Il s'apprêtait à entrer au lycée avec un an d'avance. Le 15 août, il a été mis en examen pour "meurtre sur ascendant" et écroué à la maison d'arrêt de Varces, près de Grenoble.

Tuesday, August 22, 2006

Le savoir faire de Bill Clinton fait des émules en Israël


Après les bombes, le sexe et les scandales !!!

Fâcheux concours de circonstances : alors que le gouvernement israélien est mis en cause pour la façon dont il a mené la guerre au Liban, ses membres sont aussi visés à titre personnel par différents scandales. Le chef du gouvernement, Ehoud Olmert, est soupçonné d'avoir bénéficié de "facilités" lors de l'achat en 2004 d'un appartement à Jérusalem ; le chef d'état-major de Tsahal, le général Dan Haloutz, est accusé d'avoir vendu ses actions juste avant le déclenchement des opérations au Liban sud. Quant au ministre de la justice, Ham Ramon, il a dû démissionner pour avoir embrassé de force une ancienne fonctionnaire gouvernementale devenue soldate.

C'est désormais au président lui-même, Moshé Katsav, que la justice s'intéresse, revenant sur une enquête qui avait été mise en sommeil le temps pour l'Etat hébreu de mener la guerre au Liban. Une ancienne collaboratrice accuse le président israélien de l'avoir forcée à des relations sexuelles avec lui, des accusations que le chef de l'Etat récuse. Néanmoins, M. Katzav sera entendu par la police, mercredi 23 août : une première.

"Il a été convenu que les enquêteurs se présenteront demain à la présidence. Tout est coordonné avec lui", a déclaré à Mickey Rosenfeld, porte-parole de la police israélienne.

Mardi, les enquêteurs ont effectué une perquisition à la résidence officielle du président à Jérusalem et y ont saisi des documents et des ordinateurs. Cette descente de police sans précédent au domicile du chef de l'Etat a fait la "une" mardi des bulletins d'information des radios et a été longuement commentée par les médias.

APPELS À LA DÉMISSION

La démission du président, évoquée au début de l'affaire, revient à l'ordre du jour : "En ces heures difficiles, le président doit avoir un rôle de rassembleur, ce qui n'est plus le cas, c'est pourquoi il doit démissionner immédiatement", a ainsi estimé le député travailliste Yoram Marciano.

Selon les informations publiées mardi par le Yediot Aharonot, qui a révélé l'affaire, deux jeunes femmes employées de la présidence, partageaient toutes deux les faveurs du président Katsav. Des scènes de jalousie ont éclaté entre elles lorsqu'elles l'ont découvert. L'une a fait chanter le président, exigeant de l'argent et un emploi, faute de quoi elle porterait plainte pour "harcèlement sexuel". M. Katsav a alors saisi le conseiller juridique du gouvernement de cette affaire de chantage, une démarche qui a donné lieu à l'ouverture de l'enquête policière. Selon le journal, la jeune femme a fini par porter plainte pour "harcèlement sexuel" et a subi avec succès l'épreuve du détecteur de mensonge lors de son interrogatoire par la police.

Le scandale a pris une nouvelle ampleur, lorsque le quotidien Haaretz a fait état de six anciennes collaboratrices de M. Katsav qui l'auraient à leur tour accusé de harcèlement sexuel.

Moshé Katsav, âgé de 61 ans, un homme politique chevronné du Likoud (opposition de droite), était devenu en 2000 le premier homme de droite à occuper les fonctions de président de l'Etat hébreu. Né en Iran, il est arrivé en Israël peu après sa création en 1948. Il a occupé à plusieurs reprises des fonctions ministérielles, notamment aux transports et au tourisme.

Son prédécesseur, Ezer Weizman, mort en avril 2005, avait été contraint de démissionner en 2000, trois ans avant l'expiration de son second mandat, suite à un scandale de corruption.

Andoharanofotsy il y a quelques mois

La maison des gardiens commence à prendre forme, ainsi que le garage. Il ya encore du boulot avant juillet 2007.

Andoharanofotsy il y a quelques mois

Les travaux de finitions s'activent pour que la maison soit prête à recevoir toute la famille pour les vacances de 2007 prochain....à suivre

Monday, August 21, 2006

Une cigarette , un peu d’essence et 15 ans de travaux forcés

Le tribunal a tranché sur l'affaire d'un homme qui a brûlé vive sa femme, avec de l'essence. Quinze ans de travaux forcés pour Jeannot Ramilisoa, inculpé du meurtre de son épouse dénommée Claudia, en janvier 2004.
Le coupable a nié les faits devant les juges, hier au tribunal d'Anosy. “Tout a commencé par une question de cigarette. J'ai pourtant été sobre cette nuit-là. Notre dispute a éclaté subitement, sa jalousie envenimant tout. Elle a versé de l'essence sur son corps et y a mis le feu”, raconte Jeannot dans sa version des faits. “Je n'aurais jamais pu tuer ma femme”, a-t-il laissé entendre à Anosy.
Mais son récit n'a pas convaincu les juges. De plus, les témoins ont tous affirmé que le mari de la défunte était la cause de sa mort. Les affirmations de Thérèse, une dame qui a transporté la victime à l'hôpital, ont aggravé son cas. La famille de Claudia aussi était convaincue de la culpabilité de Jeannot. Et de déposer une plainte auprès du tribunal. Elle a été entendue et Jeannot Ramilisoa a été condamné à 15 ans de travaux forcés.

Comme si leur malheur ne suffisait pas, des malfrats surgissant de nulle part ont en profité pour achever de les dépouiller complètement…



Spectaculaire, l’accident l’était. L’autocar (sans voyageur heureusement) desservant d’ordinaire la capitale et Toliary, a été victime d’un excès de vitesse dans la nuit de vendredi à samedi, aux environs de une heure. Probablement après avoir passé un «vendredi magnifique» quelque part à Itaosy, le conducteur du véhicule a dû rouler à vive allure sur la route d’Ampasika, sinon, il aurait pu négocier la bifurcation menant au Cecam, aux 67 Ha sud. Mais le fait est que les freins du véhicule ont lâché, si bien qu’il a perdu tout contrôle, et est allé directement s’engouffrer dans le canal d’Andriantany après avoir surpassé le trottoir et heurté sur son passage le support d’un panneau publicitaire. Aux dires des gens, deux hommes auraient occupé le véhicule, mais à regarder comment ce dernier était enfoncé dans le canal, il faut dire qu’ils ont dû avaler beaucoup de cette eau où se déversent toutes les saletés de la capitale. Ils s’en sont sortis indemnes certes, mais des témoins oculaires ont prétendu que juste après l’arrêt du véhicule, 15 individus armés de sabres et de pistolet les auraient dépossédés des quelques billets qu’ils avaient dans leur poche et d’un téléphone portable appartenant à l’un des deux hommes. D’autre part, les bandits ont emporté les papiers du véhicule, un collier (en or ?) et les chaussures des malheureux. Enfin, un ordinateur portable aurait été pris également par les malfrats.

Quant à la récupération du véhicule, le propriétaire qui habite à Andavamamba s’est amené avec un semi remorque pour le tirer. Loin d’être facile, l’opération a duré plus de deux heures, samedi dans l’après-midi, et a créé un embouteillage monstre ce jour-là.

Les tuyaux d’évacuation d’eaux usées ont la côte chez les voleurs

Les tuyaux PVC, ces matériaux utilisés pour l’évacuation des eaux usées, font actuellement l’objet de vol dans de nombreux quartiers de la capitale. Parmi les plaintes enregistrées ici et là, le 3e arrondissement détiendrait le record en la matière, car il ne se passe pas un jour sans qu’on en parle. Rien que dans la nuit de jeudi à vendredi, on a chiffré trois vols de ces tuyaux dans le quartier d’Ankadivato, deux autres à Ampandrana ouest, deux autres encore à Ampandrana Besarety. Une autre nuit, on a noté deux vols à Betongolo et deux à Ambanidia. C’est dire que cet arrondissement est le lieu de prédilection de ces voleurs, malgré que le quartier d’Ambohimanarina en fasse aussi partie. Et le comble, c’est que la plupart de ces tuyaux servent d’évacuation des fosses septiques, mais les voleurs n’en tiennent pas compte. Et leur façon d’agir est toujours la même : ils découpent les deux bouts et l’enlèvement des raccords est pour eux un jeu d’enfant. Les victimes sont ainsi obligées de se priver de WC, à moins qu’elles ne daignent effacer après «la chose» qui s’éparpille dans la cour.


Pour information, ces tuyaux sont vendus par unité de 6 mètres et les quincailleries font rarement de la découpe. Le prix dépend de chaque lieu de vente, mais l’unité de 6 mètres s’achète entre 35 et 40.000 ariary. Ce qui fait que les voleurs s’intéressent aux plus longs, probablement dans le dessein de les revendre à prix abordable après. En tout cas, gare à vos PVC !

De l'eau pas très claire pour chasser l'Ambalavelona

Il y a des phénomènes paranormaux que l’on n’arrive pas à expliquer scientifiquement. C’est peut-être le cas de cette jeune fille habitant Ankazomanga.

Tout a commencé en 2003, où elle avait 18 ans. Après deux semaines de vacances, passées à Ambatondrazaka, un lieu réputé pour les savoir faire de certaines personnes en ambalavelona (une sorte de sortilège), elle a fait une grave crise d’épilepsie. Ses parents lui ont fait passer des analyses médicales qui se sont avérées négatives. Pendant ce temps, l’état de santé de la jeune fille a empiré.

«On lui a administré des sédatifs et ça l’a un peu calmée, mais quand sa crise se manifeste, elle devient violente. Cela ne dure qu’une demi-heure, mais c’est vraiment éprouvant tant pour elle que pour nous. Quelqu’un nous a alors conseillé de consulter un dadarabe, mais en vain».

Le 13 août, sous le conseil d’une proche, les parents sont allés voir un homme qui aurait un kalanoro, (un être qui serait doté d’un pouvoir surnaturel), à Antsirabe.

Après consultation, ce dernier leur aurait recommandé d’asperger leur fille d’eau, avec laquelle on venait de laver un mort.

L’opération d’aspersion s’est tenue hier et on ignore encore, quel effet cela aura sur la jeune fille.

Friday, August 18, 2006

Un voleur de voiture pris en flagrant délit à Ampandrana


Plus qu'une scène d'action au cinéma. Vers 10h 30, sur la rue venant d'Ampandrana menant vers l'axe circulaire, grand fut l'étonnement des piétons et des automobilistes en voyant un homme en train de s'agripper à la portière gauche d'une R 21 qui roulait à vive allure. L'intensité et le déroulement de l'action ont davantage pris tout le monde de panique quand la voiture a percuté de plein fouet une Damas garée juste à côté avant de finir sa course sur une R 5 qui lui a carrément servi de talus. Une fois la voiture bloquée, le “cascadeur”, qui n'est autre que le chauffeur de la Renault 21 commença à cogner sur l'homme au volant. C'est-là que tout le monde s'est rendu compte que quelque chose d'anormal était en train de se produire en direct, d'autant plus que le chauffeur a crié “au voleur”. En un rien de temps, une foule des gens en colère, prêts à “massacrer” sur le champ le malfaiteur, a entouré la R 21. Le voleur a été pris en flagrant délit.

“En laissant les clés sur le contact, je me suis juste arrêté pour acheter des cigarettes. Mais à peine sorti, j'ai aperçu qu'un jeune homme pénétrait dans la voiture comme s'il en était le propriétaire. Etonné, je me suis retourné et c'est là qu'il a commencé à démarrer. Comme solution, je me suis accroché à la voiture tout en maintenant le volant des toutes mes forces car évidemment il voulait prendre le large”, a expliqué la victime. En fait, le voleur serait intéressé moins par la voiture que par autre chose : sur la banquette arrière de la R 21 se trouvait une unité centrale d'ordinateur et aux dires de quelqu'un qui a avoué être parmi les victimes de cet homme qui lui a dérobé son autoradio, il s'intéressait plutôt à autre chose qu'à la voiture elle-même. Mais vu le risque, il lui serait plus facile de prendre d'abord possession de la voiture et la suite n'est plus à commenter. Une mission non accomplie donc cette fois.

En attendant l'arrivée de la police, le cambrioleur comprit que sa vie ne tenait plus qu'à un fil. “Il faut le brûler vif”, crient les uns, “sors-le de là qu'on puisse lui régler son compte”, réclament les autres. Les phrases et réactions typiques d'une telle situation. Heureusement que beaucoup des gens, y compris le chauffeur, n'étaient pas de cet avis et ont préféré garder le voleur à l'intérieur de la voiture. 10 minutes après les faits, la police est arrivée et a embarqué le jeune homme. D'après radio trottoir, ils étaient trois dans les parages et l'un deux était muni d'une arme à feu.

Thursday, August 17, 2006

Le fabuleux destin de Mialy Seheno, styliste créatrice

Assise tranquillement dans son fauteuil, sourire aux lèvres et enlaçant Kanto, son fils de deux ans, Mialy Seheno Rakotosolofo, a du mal à cacher sa satisfaction sur l’ensemble de sa carrière, toujours en quête d’évolution. Cadette d’une famille d’artistes, elle a des parents auteurs et écrivains très connus, deux frères et une soeur. Mariée à Daoud, un musicien, arrangeur et producteur, elle vit au cœur de Lyon (France) où elle tient sa propre boutique, «De soi en soie, Mialy Seheno».

Lydiary, sa mère, est poète et écrivain. Son père, Solofo José est un littéraire et un comédien dont la voix est reconnaissable entre toutes car il est un des personnages les plus connus du théâtre radiophonique de la RNM et d’autres stations radios privées.

Mialy Seheno est née le 25 octobre 1975, sous le signe du Scorpion. Comme tous ceux nés sous ce signe, elle a un caractère d’ambitieuse très déterminée qui la pousse à accomplir ses rêves les plus fous. Très vite, Mialy Seheno s’oriente vers l’art et se dote de tous les atouts pour réussir.

En 1988, elle s’inscrit au CGM Analakely et suit divers cours pour acquérir les techniques de base du dessin. Elle y apprend tout : peinture, bande dessinée, aquarelle, gouache, peinture à l’huile, peinture sur soie, pyrogravure, grattage… «J’aurai voulu faire de l’architecture aussi, mais finalement, je n’ai aucun regret car le stylisme modélisme est ce qui me plaît le plus», confie l’artiste.

Mialy Seheno aurait fait son temps de 1988 à 1992 et a même adhéré à l’association des amis plasticiens, aux côtés de grands artistes comme Richard Razafindrakoto. Elle a exposé ses œuvres à travers pas mal d’événements, où ses tableaux ont ravi le grand public.



«Kanto Mitafasiry», le tremplin de sa carrière

En 1996, Mialy Seheno crée, avec quelques amis artistes, un collectif qui s’appelait Rojo. Il s’agissait d’un ensemble de jeunes talentueux qui se sont regroupés en un seul plateau, «Kanto Mitafasiry». Deux spectacles les ont fait connaître, au CGM et à l’espace Habakabaka (l’ancien Le Bus Antanimena). C’était une représentation où toutes les disciplines artistiques se côtoyaient pour en faire un spectacle unique. Niry Sahondra et Jaona, deux poètes et écrivains ont assuré les textes, des poèmes déclamés par les autres membres dont sont issus des artistes bien connus actuellement comme Mika (bassiste) ou encore Pov.

Mialy y participe en tant que décoratrice et styliste, en lançant sa collection, le «jabo look», des pièces entièrement fabriquées avec du jabo, à l’époque, une matière qu’on aurait jamais cru utiliser pour en faire des vêtements. Mialy a été repérée par des opérateurs culturels et Madeleine Ramaholimiaso lui donne

l’opportunité de se produire en Afrique du Sud. En 1998, Mialy représenta le secteur vestimentaire en tant que styliste dans un festival consacré à Madagascar en France, le Festimad. Ce fut la première porte qui s’ouvre devant elle pour un avenir qu’elle a longtemps préparé.



Mialy devient Mialy Seheno, styliste créatrice

A 21 ans, Mialy Seheno se sent assez mature pour regarder son avenir en face. Elle veut devenir styliste créatrice professionnelle pour pouvoir vivre de son art, mais elle sait que la route est longue et sinueuse. «Le déclic s’est produit lors des jeux de la Francophonie qui se sont déroulés ici. Là, je me suis dit que j’allais être styliste» affirme la jeune femme.

Dès lors qu’elle a su ce qu’elle voulait faire de sa vie, Mialy a commencé à prospecter toutes les grandes écoles susceptibles de lui inculquer les formations nécessaires pour atteindre son objectif. En 1998, à 23 ans, elle s’envole pour la France et s’installe à Lyon où elle suivra deux années d’études en stylisme et en modélisme à la Sup de Mode.

Elle continue parallèlement à créer, et adhère aux associations locales qui lui permettront de participer à des concours et des rencontres entre stylistes. TLM, une chaîne locale a fait un reportage sur ces jeunes étudiants, en voyant déjà chez eux un avenir certain dans le secteur.

Mialy Seheno a également suivi un an d’étude à l’université Lumière, dans la section Art du spectacle et Lettres modernes. «J’ai abandonné au bout de la première année car j’ai cru qu’en m’inscrivant dans la photographie et le cinéma, j’allais être derrière la caméra à dire Action, mais les cours étaient trop théoriques, et on a surtout beaucoup appris sur l’histoire de l’art. Moi, je voulais du concret alors je me suis remise à créer».

Le grand virage de ses débuts date du 22 octobre 2000 lorsqu’elle a reçu le trophée Citroën, qui lui a permis de se faire connaître. Elle a alors obtenu un travail et a enfin été salariée. Plus tard, la boîte dans laquelle elle a travaillé

a fermé, alors Mialy a pris la grande décision de créer sa propre boîte, simplement dénommée «Mialy Seheno». Elle se met en règle avec la loi et s’inscrit à la chambre de commerce et des métiers de la région Rhône-Alpes. Aujourd’hui, Mialy Seheno dessine pour la marque de sportswear James 7.



De fil en aiguille, l’artiste tisse sa carrière


Mialy Seheno n’est pas arrivée là où elle en est en un clin d’œil. D’ailleurs, elle a dû passer par plusieurs étapes pour y parvenir, et ne se sent pas encore assez haut pour s’endormir sur ses lauriers. Comme son parcours, ses créations ont grandi petit à petit, en acquérant un peu plus d’expériences à chaque collection.

A ses débuts, Mialy a travaillé une matière assez surprenante car utilisée à d’autres fins, le jabo. Elle lance le «jabo look» et dessine quelques modèles qui seront exposés dans la galerie marchande du Hilton. Les esquisses étaient assez simples, le génie résidait à ce moment dans la manipulation de la matière.

D’abord, elle met en avant la soie de Madagascar en l’utilisant pour donner vie à ses créations. «Il ne faut pas se limiter dans la matière» explique-t-elle. Elle utilise alors différentes sortes de soie, de la soie sauvage à la soie de grande qualité. Aujourd’hui, elle mélange les matières et marie harmonieusement la soie avec d’autres tissus comme le cuir ou encore la fourrure. Mais ce n’est pas tout car elle utilise également la corne pour en faire des bijoux, ou encore les pierres précieuses de Madagascar.

«On peut tout faire dans l’art. Pour moi, il ne faut pas catégoriser et étiqueter les œuvres d’art, car il ne s’agit pas d’un produit scientifique et rationnel. C’est un moyen de véhiculer des émotions. Il n’y a pas de formule comme dans les mathématiques. Cependant, il y a des techniques de base à respecter» affirme l’artiste, expliquant ses choix dans sa création.

Ainsi, Mialy Seheno utilise tout ce qu’il y a autour d’elle pour en faire une pièce vestimentaire. «Je m’exprime de différentes manières, et pour cela, tout ce qui est autour de moi peut servir de matière à création. D’ailleurs, d’autres disciplines artistiques pourraient devenir matière à inspiration. C’est le cas des artistes plasticiens pour le body painting par exemple.» Elle ne se gêne pas non plus pour utiliser des matières qu’elle côtoie dans son quotidien à Lyon. C’est le cas du tafetas, ou encore de la soie de Lyon. Comme elle vit en France, elle n’est pas insensible aux matières telles que le cuir ou la fourrure.

Actuellement, on ne peut plus vraiment parler de vraie création, car ce sont les anciennes modes qui sont revisitées. «Dior et Galliano par exemple remettent au goût du jour la mode des années 30» affirme-t-elle. «Il n’y a pas de vraie création comme celle de Chanel pour les mini-jupes, car on a fait le tour des créations, il n’y a plus de révolution ni d’émancipation à faire. Dans les esquisses, on a presque les mêmes tracés. Quelques fois, lorsque j’assiste à des séances de stages et d’ateliers avec d’autres stylistes étrangers, on se retrouve avec les mêmes modèles. C’est normal ! mais la différence est toujours là car l’identité culturelle nous laisse un héritage qui nous permet de nous affirmer et de nous différencier. En somme, je pense que la création est culturelle, c’est pour ça qu’il est important de s’attacher à ses valeurs traditionnelles».

Wednesday, August 16, 2006

Antananarivo : 19 coma éthylique rien qu’au mois de juillet

Trop souvent considéré comme une conséquence anecdotique d’une absorption importante d’alcool, le coma éthylique peut avoir des conséquences graves, allant même jusqu’à entraîner la mort.


Durant le mois de juillet, 19 cas de coma éthylique ont été enregistrés au service des urgences de l’hôpital Ravoahangy Andrianavalona à Ampefiloha. Il faut savoir que cette forme d’intoxication alcoolique nécessite une prise en charge en milieu hospitalier.

Consommé avec modération, l’effet immédiat de l’alcool est stimulant. Il désinhibe, procure un sentiment de confiance en soi. A plus forte dose, l’effet recherché est l’oubli et la perte de contrôle de soi. Cette perte peut conduire à des comportements imprudents, extravagants voire agressifs et violents et une baisse de la vigilance. Consommé à très forte dose, l’alcool fait souvent voir « double » et entraîne une perte d’équilibre, des difficultés d’élocution et une confusion mentale. La personne peut vomir et/ou s’endormir. A un stade d’alcoolisation plus élevé, le risque de coma éthylique est présent. Il s’agit d’une intoxication aiguë qui se traduit par une perte de conscience. Au stade ultime, le coma éthylique peut provoquer la mort. Selon un médecin du service des urgences de l’Hjra, 5% des victimes succombent.

En fait, l’alcool est normalement éliminé par le foie. En cas de dose excessive et répétée, le foie ne peut plus assurer son rôle. A long terme, il attaque aussi le cerveau, le pancréas, les nerfs périphériques et les appareils digestifs et respiratoires. Ces destructions se réalisent sur 10 à 20 ans de consommation excessive. De plus, le corps s’est habitué à l’alcool au point d’en avoir besoin pour fonctionner. Quand il en est privé, l’organisme souffre de manque et présente des symptômes de sevrage tels que le tremblement des mains, accélération du rythme cardiaque, etc. Il faut savoir également que la consommation excessive sur une longue durée peut avoir des effets négatifs sur le ménage, le travail et le voisinage. Elle peut entraîner une exclusion tant familiale que professionnelle.

Tuesday, August 15, 2006

ASSOMPTION ET ASCENSION

L'Assomption est un dogme catholique selon lequel, au terme de sa vie terrestre, Marie a été élevée "corps et âme" au ciel.

Les Églises orthodoxes reconnaissent également, mais implicitement, ce point de foi, et parlent de "Dormition" de la Vierge. Les protestants n'y souscrivent pas.

A ne pas confondre avec Ascension.

L'Ascension du Seigneur désigne le moment où le Seigneur Jésus-Christ fut élevé au ciel à la vue de ses disciples (Évangiles selon Saint Luc 24, 50-53; Saint Marc 16, 19 ). L'Ascension est fêtée quarante jours après Pâques. C'est pourquoi elle tombe un jeudi.

Ce quarantième jour (chiffre symbolique), marque la fin de la présence physique de Jésus sur la Terre, après sa mort et sa résurrection. Mais Jésus n'abandonne pas pour autant les hommes: il leur envoie son Esprit Saint le jour de la Pentecôte, et intercède sans cesse en leur faveur auprès de Dieu le Père (He 9, 25).

L'Ascension est un genre littéraire que l'on retrouve avant Jésus dans l'Ancien Testament (le prophète Élie, Hénok) ou dans la mythologie gréco-romaine (Hercule, Romulus) : monter au cieux, c'est symboliquement rejoindre le domaine divin.

Monday, August 14, 2006

O rage O désespoir !!!



Un bébé d'un an a été retrouvé mort dans le marais Masay, samedi vers 8 heures du matin. La police arrête, quelques heures plus tard, son père, le présumé auteur de l'acte. L'enquête qui débute ce jour, permettra de déterminer les causes exactes du drame.
Vers 9 heures, les passants trouvent le corps d'un bébé flottant au bord du marais insalubre. Les responsables du fokontany de Manjakaray sont aussitôt alertés et appellent à leur tour le bureau municipal d'hygiène, les pompiers et le service central des affaires criminelles pour les constats d'usage.
Malgré l'état de décomposition avancée du cadavre, les badauds l’ont reconnu. Ce qui a facilité l'identification de ses parents. Son père est inculpé pour avoir tué son enfant et jeté son corps dans le lac. La mère reste, cependant, introuvable. “Elle est partie à la campagne”, affirme son époux.
D’après son explication, il aurait vécu avec sa femme à Talatan’Ivolonondry, mais celle-ci aurait été en placée en garde à vue à la gendarmerie, après un vol de récolte sur pied. J’ai quitté la prison jeudi et ma femme a été appréhendée le lendemain. J’ai dû quitter notre village avec ma fille et nous nous sommes rendus chez mon frère à Manjakaray. Dans la matinée du samedi, ils nous ont chassés et en errant du côté du marais Masay, je ne sais ce qui m’est arrivé, mais j’ai enfoncé ma fille dans la boue.

Sunday, August 13, 2006

La fièvre du biodiesel s'est emparée du Brésil

Après la canne à sucre, l'or, le coton ou encore le café, le Brésil connaît la fièvre du biodiesel. Une loi, signée en 2004 par le président Luiz Inacio Lula da Silva, rendra obligatoire, à partir de 2008, l'adjonction de 2 % de biocarburant à un litre de gazole. D'ici là, le pays doit donc multiplier par quatre sa production actuelle, de 200 millions de litres.

Le biodiesel est un carburant élaboré avec des oléagineux. Les plus utilisés, aux Etats-Unis et en Europe, sont le soja et le colza. Mais les Brésiliens veulent tirer profit de leurs plantes tropicales faciles à cultiver par les petits agriculteurs.

Le président Lula, qui brigue un second mandat, tient à ce projet. "J'ai toujours pensé que le biodiesel allait résoudre le problème des petits agriculteurs, je suis sûr qu'il est le pétrole de demain", affirme-t-il. Il se dit prêt à anticiper l'application de la loi, car la production de biodiesel est désormais en hausse constante. 600 stations d'essence commercialisent déjà le nouveau mélange.

Dans une région pauvre du Brésil, la compagnie pétrolière Petrobras s'est lancée dans une expérience novatrice qui mobilise 5 000 familles d'agriculteurs. "Nous avons le puits de pétrole que tout le monde rêve d'avoir dans son jardin, et en plus, inépuisable !", se réjouit Livania Frizon, de l'"agro-village" de Canudos, une exploitation collective située à Ceara Mirim, à 100 kilomètres de Natal, la capitale de l'Etat du Rio Grande do Norte.

A côté des rangées de papayes, de bananiers et de manioc, les fermiers ont planté plusieurs hectares de "pinhao manso" (Jatropha curcas), un arbre originaire de cette région semi-aride, dont le fruit contient 38 % d'une huile destinée à l'élaboration de biodiesel.

Même dans le sol sablonneux, ce végétal produit trois tonnes de graines à l'hectare et offre deux récoltes annuelles. "Le soleil, considéré ici comme un châtiment pour l'agriculture, est désormais une bénédiction", explique Livania. Petrobras avait fourni à la coopérative les graines qui sont devenues, à Canudos, 1 200 pieds de "pinhao manso".

Aux 142 familles de petits agriculteurs de Palheiros III, une autre communauté rurale près d'Upanema (à 250 kilomètres de Natal), la compagnie pétrolière a fourni des graines de ricin. Assis Gama, le président de Palheiros III, fait visiter avec fierté la plantation de 300 hectares de ricin. "Ça ne demande guère d'entretien, et, en deux ans de vie utile, un pied donne six récoltes, explique-t-il. Ça permet de valoriser des surfaces non entretenues, à côté de nos cultures maraîchères et fruitières."

Le ricin, qui pousse sur les terrains vagues, assure un complément de revenus aux petits paysans. Ces derniers sont encouragés par Brasilia à mettre en valeur la terre qui leur a été remise au moment de la réforme, grâce aux crédits destinés à l'agriculture familiale.

"Notre défi est d'organiser la production de la matière première, car nous aurons bientôt une grande usine de biodiesel dans le Rio Grande do Norte, et sûrement une dans chaque Etat du Brésil", estime Ulisses Soares, géologue chez Petrobras depuis vingt ans.

"RECHERCHE INTENSE"

Le site où convergent les récoltes des petits agriculteurs n'est encore qu'expérimental. Il n'occupe que quelques hectares dans l'immense raffinerie de Guamaré. Le processus d'industrialisation, entièrement novateur, a requis un investissement de huit millions d'euros de la part de Petrobras. "Personne n'a jamais réussi à élaborer le biodiesel à partir de la graine de mamona, ou autres, mais seulement à partir de l'huile", explique Mauro Silva, l'ingénieur responsable des tests. Commencés en juillet, ils devraient durer dix-huit mois. Un test sur 100 tonnes d'oléagineux différents sera réalisé chaque mois, car le but, à Guamaré, est de produire un biodiesel peu coûteux et fiable.

"Il y a une recherche intense, avec le ricin et le piao manso adaptés sous l'équateur, mais aussi avec l'huile de palme, ou encore le sébum bovin, en plus de l'éthanol produit par la canne à sucre", souligne l'agronome Paulo Morelli, chargé de superviser les programmes de biodiesel au ministère de l'agriculture, à Brasilia. N'ayant pas l'ambition de devenir un "émirat du biodiesel", le Brésil veut partager ses recherches avec des pays tropicaux qui pourraient, eux aussi, profiter du biodiesel, comme l'Angola, la Thaïlande, l'Inde et pourquoi pas Madagascar.

Le film Madagascar 2 aura une suite qui fera le plaisir des enfants le 7 novembre 2008.

Les animaux, échappés du zoo de New York, vivront une nouvelle aventure dans Madagascar 2.Les principaux personnages seront aussi de retour. Ainsi, la girafe interprétée par David Schwimmer, Ben Stiller (le lion), Chris Rock (le zèbre) et Jada Pinkett (l'hippopotame) ont confirmé leur présence. La réalisation du dessin animé a été confiée à Eric Darnell qui s'était chargé de cette tâche lors du premier épisode. Rappelons que les animaux émigrés en Afrique ont accumulé plus de 400 millions de dollars américains aux box-offices mondiaux.

Des enfantillages au détriment de la population

Vendredi sur TV Plus, Rolland Ratsiraka, maire de Toamasina, s’est beaucoup plaint des « actes de sabotage » du régime à son endroit.


Il a cité, entre autres, la rétention des subventions qui devraient revenir à la ville de Toamasina. Selon lui, Marc Ravalomanana, alors maire d’Antananarivo, n’a pas fait l’objet d’obstruction sous le régime de l’amiral et a pu construire des routes dans la capitale. En fait, la vérité est que Marc Ravalomanana a subi beaucoup de tracasseries de la part du régime de l’amiral, notamment quand il fut clair qu’il allait se porter candidat à l’élection présidentielle. Ainsi, des financements étrangers qui auraient dû revenir à la Commune d’Antananarivo ont été bloqués par le ministre de l’Aménagement du Territoire, Herivelona Ramanantsoa. Certaines exonérations dont bénéficiaient Tiko ont été subitement interrompues tandis que les arriérés d’impôt de l’unité industrielle furent aussitôt fixés à 200 milliards de Fmg. On se rappelle qu’en septembre 2001, les hélicoptères de Tiko furent frappés d’une mesure d’interdiction de vol à Toamasina. Et pour continuer sur cette ville, on remettra dans les mémoires le fait suivant : lors de la campagne électorale, le maire Rolland Ratsiraka a autorisé le meeting de Didier Ratsiraka au stade de Barikadimy, mais a refusé ce site ainsi que le stade municipal au candidat Marc Ravalomanana. Ce dernier fut contraint de réunir ses partisans le 9 décembre 2001 sur un terrain vague proche du Lycée Technique… Si Marc Ravalomanana inflige maintenant des avanies à Rolland Ratsiraka, c’est probablement en vertu de la loi du talion : œil pour œil, dent pour dent.

On se désolera de cette suite de représailles et de contre-représailles. Voilà pourquoi il est utile maintenant de tenir une table ronde pour liquider tous ces contentieux, et pour que toutes les parties puissent repartir sur des bases nouvelles. Sinon, on s’achemine vers une vendetta interminable…

Saturday, August 12, 2006

Détournement au sein de l’Armée: Cinq colonels sur la sellette…

«Faux et usage de faux ; falsification de signatures ; association de malfaiteurs ; usurpation de fonction ; trafic d’influence ; abus de confiance et faux en écritures publiques ».


Sept chefs d’inculpation ont été retenus contre cinq colonels et autres civils dans la fameuse affaire où près de 4 milliards de deniers publics, inscrits dans la rubrique budgétaire afférente aux indemnités d’invalidité des militaires, ont été détournés. L’instruction au fond du dossier pénal afférent a quelque peu connu des embûches dans la mesure où, programmée depuis novembre 2005, celle-ci n’a été effective qu’hier. Rappel des faits : suite à de profondes investigations menées par le ministère de l’Economie, des Finances et du Budget, des détournements de deniers publics ont été commis, par le biais de ces sept pratiques pénales citées supra, dans la gestion des crédits affectés aux indemnités d’invalidité des militaires (voir « La Gazette » des 16 et 18 janvier ainsi que du 19 février). Notons d’emblée que ceux qui ont été impliqués dans cette affaire n’ont pas brassé directement des liasses de billets de banque mais, par des jeux d’écritures comptables malsaines et d’autres actes frauduleux, ont pu détourner l’enveloppe financière dont il s’agit.

En tout cas, le rapport d’inspection afférent a fait état de l’implication de cinq colonels de l’Armée, en fonction à la direction centrale du service de la santé militaire, et de quelques civils dans cette nébuleuse affaire. La première audition au fond de ces derniers devait être faite, par un juge d’instruction, en novembre 2005 mais, reportée par deux fois (décembre 2005 et janvier 2006), celle-ci a pratiquement été ajournée à une date ultérieure eu égard à l’absence du pays du principal inculpé. Il a été indiqué alors que cette mission à l’étranger aurait justement été décidée dans le but de soustraire cet officier supérieur de l’Armée des griffes de la Justice. Quoi qu’il en soit, celui-ci est de nouveau de retour au pays. Ce qui explique, en toute évidence, la tenue, hier, de son instruction au fond. Une audition qui a été menée par l’un des huit juges d’instruction du « Task force » du tribunal de première instance d’Antananarivo dont le siège se trouve dans un immeuble sis du côté des 67 ha. Des proches de ce dossier pénal n’ont pu s’empêcher hier de révéler que des va-et-vient (intrigants) des responsables du ministère de la Défense nationale auraient été notés, avant-hier dans la journée, pour diligenter des liaisons d’information entre Ampahibe, Anosy et 67 ha.

Néanmoins, la reprise de l’instruction de cette sulfureuse affaire laisse présager que la Justice, dans ses objectifs consignés dans son RRI (Initiatives pour des résultats rapides), n’entendrait point fléchir quant à sa volonté de procéder au règlement de ce dossier pénal pour qu’une décision judiciaire y soit prise. En attendant, des confidences ont récemment distillé que d’intenses opérations seraient menées quelque part pour que ces cinq colonels soient, dans les plus brefs délais, nommés généraux de brigade. Des promotions plutôt exceptionnelles qui viseraient à mettre la Justice dans l’embarras, eu égard au fait que, par rapport à l’opinion publique et à l’actuelle effervescence du cours des affaires nationales, condamner judiciairement cinq généraux de l’Armée n’irait aucunement apaiser la tension qui est déjà perçue comme dangereusement tendue au sein de la Grande Muette.

Par ailleurs, le militaire de 2e classe, pris en flagrant délit à Ampahibe de vol avec effraction de quelques dossiers relatifs aux indemnités d’invalidité dans l’Armée, va comparaître au prétoire du tribunal correctionnel ce 16 août. Un procès qui risque fort d’être grinçant dans la mesure où des proches et parents de celui-ci ont laissé entendre que ce subalterne irait faire éclater la vérité au grand jour durant ce procès. Rappelons que les éventuels commanditaires de ce dernier n’ont guère été inquiétés judiciairement. Bref, outre cette tonitruante déclaration de candidature du général de division Randrianafidisoa à l’élection présidentielle, voilà qu’un dossier pénal, éclaboussant cinq colonels militaires, pointe en instruction préparatoire de la Justice. Pour être une Grande Muette, l’Armée semble là en train de faire valoir qu’elle est devenue championne en matière de faits… criards !

Le Fbi forme des policiers et gendarmes malgaches et comoriens

Le développement et l'analyse des renseignements. Tel était le thème de la formation assurée par le Bureau Fédéral des Investigations (Fbi) des Etats-Unis, en collaboration avec le Bureau de la Sécurité Régionale (Rso) de l'Ambassade américaine. Celle-ci a été dispensée à l'endroit de 29 éléments de la police, 14 gendarmes, ainsi que 5 gendarmes en provenance des Comores afin de les appuyer dans leurs missions de recherches de renseignements.

A l'issue de la formation leur a été délivré un certificat.

Le Général de Division Commandant la Gendarmerie nationale, le Chargé d'Affaires auprès de l'Ambassade des Etats-Unis à Madagascar et le représentant du Directeur Général de la Police nationale, ont été présents durant les cérémonies d'ouverture et de clôture de la formation. Ils se sont d'ailleurs déclarés convaincus de l'importance de ce genre de session.

Friday, August 11, 2006

Rébélion dans la région d'Itasy


Drame dans la région Itasy, hier. L'intervention des forces de l'ordre dans le cadre d'un litige foncier a dégénéré.
Bilan : trois morts, plusieurs blessés et 70 personnes arrêtées.

Trois personnes, dont deux policiers et un civil, ont été tuées lors d'un affrontement entre forces de l'ordre et villageois à Ankorondrano-Analavory, hier. Le brigadier Victorien, l'agent de police Razafimahatratra Derason Patrick et Rasaholiarisoa Clotilde, membre du fokontany ont trouvé la mort lors des échauffourées.
Les policiers ont succombé après avoir été battus par la foule, alors que Rasaholiarisoa Clotilde a reçu une balle dans la tête.
On compte plusieurs blessés, tant parmi les habitants d'Ankorondrano-Analavory que dans les rangs des policiers. Un agent de police grièvement blessé a été admis à l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, son état est considéré grave. Une dizaine d'autres blessés ont, eux, été dirigés vers le centre hospitalier de district (CHD)de Miarinarivo.
Soixante-dix personnes, dont trois femmes ont été arrêtées en fin d'après-midi. Richard Randriamanjato, présenté par les villageois comme le véritable chef de la résistance a pu échapper aux forces de l'ordre.

Tout a commencé par un litige foncier entre le propriétaire d’un terrain, d’une superficie de 172 hectares, et les villageois qui ont occupé les lieux pendant des décennies. Selon l’explication fournie par un responsable de la gendarmerie, le dernier héritier dudit terrain a fait un prêt bancaire et l’a hypothéqué. Malheureusement, il n’a pas pu rembourser l’emprunt et a dû laisser la terre au profit de la banque, la BTM de l’époque. Entre-temps, quelques familles ont occupé le terrain. Afin de récupérer son argent, la banque en question a proposé le terrain aux villageois, a raison de 100 Fmg le mètre carré, mais quelques meneurs auraient incité la population à décliner l’offre, sous prétexte qu’ils pourront s’approprier le tout sans payer un sesterce.

Néanmoins, Andry R. (APTR) s’est dit intéressé et l’a acheté. Quelques années plus tard, le nouveau propriétaire a voulu mettre en valeur sa propriété et a demandé aux occupants de vider les lieux, mais ces derniers ont carrément refusé, obligeant le propriétaire à porter l’affaire devant la Justice. A deux reprises, devant le Tribunal de première instance et la Cour d’appel, Andry R. a gagné gain de cause. Le 11 juillet, sur une décision du Tribunal, un ordre d’expulsion et de démolition sous 48 heures, a été signifié aux squatters. Ce qui n’a pas eu lieu, car, les occupants, conduits par quelques individus, ont refusé, se défendant bec et ongles.

Les habitants d'Ankorondrano-Analavory ont refusé d'obtempérer. Une épreuve de force opposant les villageois et les autorités dure depuis le 13 juillet quand un huissier de justice était venu exécuter l'ordre d'expulsion.
Hier matin vers 5h30, une cinquantaine d'éléments de la gendarmerie et de la police du district de Miarinarivo sont arrivés dans le village d'Ankorondrano. Ils étaient venus arrêter six présumés meneurs de la résistance.

A un moment, un membre du fokontany a sonné la cloche du temple du "Toby

Betela" pour, semble-t-il, avertir les villageois de l'arrivée des hommes en treillis. Il

a été aussitôt interpellé. Ce qui a provoqué la colère des habitants. Deux villageoises qui avaient tenté d'intervenir ont, elles aussi, été arrêtées.
Les habitants n'ont pas tardé à réagir. Ils ont lancé des pierres vers les policiers. Ces derniers ont, alors, décidé de se replier. C'est alors que deux membres des forces de l'ordre qui n'avaient pu rejoindre leurs collègues ont été battus à mort.
Leurs cadavres laissés dans les champs n'ont été récupérés qu'en fin d'après-midi par des membres des unités d'élite de la police nationale et de la gendarmerie venues en renfort. Plusieurs arrestations ont été effectuées. Toutefois, plusieurs meneurs ont pris la fuite dans les marécages et sur les collines avoisinantes.
Les habitants, eux, restent sur leur position de protestataires. Ils justifient même leur agissement. "Nous sommes obligés de protéger nos biens. Nous sommes installés à Ankorondrano depuis trente ans, donc nous allons résister même s'il y a effusion de sang", déclare Célestin Razafimahatratra, un ancien membre du comité du fokontany. Quant au président du fokontany, il a pris la fuite quelques jours auparavant. Il est accusé de trahison par les villageois.

Un différend de longue date
Le litige foncier d'Ankorondrano qui a fait trois morts lors de l'affrontement entre les forces de l'ordre et les villageois ne date pas d'hier. Le statut juridique du terrain de 172 ha, a provoqué une contestation malgré les décisions de justice.
Selon les occupants actuels, le terrain de la discorde appartenait auparavant à un colon réunionnais.
Cependant, ce dernier a fait un prêt auprès de la banque nationale BTM et a dû l'hypothéquer. N'étant pas en mesure de rembourser son créancier, il a quitté Analavory pour s'installer ailleurs. Le terrain a, plus tard, été cédé à un particulier .
Des villageois ont illicitement pris possession d'une grande partie, dans les années 70, sans que l'Etat les en ait empêchés. Près de 300 personnes occupent actuellement le terrain.
En 2001, la cour a tranché pour une première fois sur l'affaire. Résultat, l'actuel propriétaire, un opérateur économique, a eu gain de cause.
Une décision confirmée par la cour d'appel en septembre 2005. Une demande en cassation est en cours.

(Suite 1 en date du 14 août 2006)

Les habitants d'Ankorondrano-Analavory ont de quoi s'inquiéter. Les autorités procèderont à leur expulsion ce jour. Des maisons et même des temples seront rasés.

L'expulsion sera effective à partir d'aujourd'hui. Des éléments des forces de l'ordre seront envoyés à Ankorondrano-Analavory pour sécuriser les responsables chargés de l'exécution de la décision de justice.
Après les violents affrontements de vendredi entre villageois, d'un côté, policiers et gendarmes, de l'autre, dix-sept personnes sont en garde à vue à la gendarmerie de Miarinarivo. Les supposés meneurs de la résistance contre l'expropriation, eux, sont encore dans la nature. Par contre, un pasteur du Toby Betela, arrêté mardi- c'est-à-dire bien avant l'affrontement- comme présumé instigateur de la révolte paysanne, est placé sous mandat de dépôt.
L'état de santé du policier blessé par les villageois, au cours de la confrontation, reste critique. Il attend une intervention chirurgicale sur son lit d'hôpital à Ampefiloha. Le jeune paysan blessé par balles, quant à lui, a décidé de rentrer quelques heures après son admission dans le même établissement.

Wednesday, August 09, 2006

Elia Ravelomanantsoa, candidate


A l'exemple de l'Allemagne et du Liberia où les femmes arrivent à prendre de hautes responsabilités, Madagascar n'est pas en reste dans la course à la magistrature suprême. Après Ninie Donia, voilà qu'Elia Ravelomanantsoa, issue du monde de la communication, a décidé de se porter candidate.

A l’approche du scrutin présidentiel, le nombre de candidat ne cesse d’augmenter. Après Pierrot Rajaonarivelo, Lahiniriko Jean, Ny Hasina Andriamanjato, Thaïna Jacky, Ninie Doniah... c’est au tour de Mme Elia Ravelomanantsoa de déclarer officiellement sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Très connue dans le monde des affaires, Mme Elia (pour les intimes) propose une nouvelle alternative pour un véritable changement. « Nous innoverons la pratique politique, nous réconcilierons les Malgaches et donnerons la possibilité aux futurs dirigeants d’appréhender en toute sérénité, l’alternance au pouvoir », a-t-elle annoncé.
Troisième femme annonçant son intention de briguer la magistrature suprême de la nation, Mme Elia Ravelomanantsoa est « persuadée que les hommes ne sont pas les seuls à avoir le monopole du cœur en politique. Qu’il nous est aussi possible, sinon qu’il est même de notre devoir, à nous femmes, de venir à gérer les affaires de l’etat ». Cette candidate a emprunté l’extrait des Ecritures Saintes pour étayer sa thèse : « Qu’il me soit donné des femmes de sagesse, afin de bâtir une nation de valeur ». Elle a pris l’exemple de Chili, Allemagne, Finlande, Libéria pour dire qu’il est temps que les femmes doivent et peuvent diriger et contribuer aux fonctions jusque-là considérées comme l’apanage des hommes. Un clin d’œil en direction de l’électorat féminin.
« Madagasikara ho antsika »
Comme chaque candidat aux présidentielles, Mme Elia a choisi le slogan « Madagasikara ho antsika » durant sa campagne. Bien qu’elle n’ait pas encore dévoilé les grandes lignes de son programme, cette candidate a laissé entendre qu’elle va entreprendre des réformes visant à créer des emplois afin d’améliorer les revenus de chaque famille. Par ailleurs, cet ex-conseiller technique de l’ancien gouverneur de la province autonome d’Antananarivo a prôné la laïcité de l’Etat. Une manière de critiquer la gestion actuelle des affaires de l’Etat. Un concurrent de plus pour Ravalomanana dans la course à Iavoloha. Que le meilleur gagne !

Du 7ème ciel à la cave !!!


TALLINN (AFP) - mardi 8 août 2006 - Une jeune femme en train de faire l'amour est passée à travers le plancher d'une vieille maison à Tallinn, avant de se retrouver dans la cave, ont constaté mardi les secouristes appelés sur les lieux.

"Un couple est entré dans le hall d'une vieille maison en travaux et la femme est passée à travers le plancher" au cours des ébats, a déclaré le porte-parole des services de secours estoniens, Marek Simulson.

"Les secouristes ont dû utiliser une échelle pour extraire la jeune femme de 22 ans de la cave, profonde de 2,5 mètres" a-t-il ajouté.

L'accident est survenu à l'aube dans le centre historique de Tallinn. La victime, qui n'a pas perdu connaissance, a été transportée à l'hôpital, a précisé M. Simulson.

La police n'a fourni aucune information sur son partenaire.

Père de 37 enfants à seulement 44 ans, il veut une opération pour s'arrêter

BUENOS AIRES (AFP) - mardi 8 août 2006 - Un ouvrier peintre de 44 ans, déjà père de 37 enfants, qui est sans emploi fixe et habite le nord-est défavorisé de l'Argentine, a demandé à l'Etat l'autorisation de se soumettre à une vasectomie pour arrêter de procréer, indique la presse locale lundi.

L'opération est autorisée dans les provinces peu peuplées de Patagonie, au sud du pays, mais est encore interdite dans les provinces du nord, où abondent les familles nombreuses.

Cleto Ruiz Diza vit à Santa Lucia, dans la province de Corrientes, à 800 km au nord-est de Buenos Aires, une des zones les plus pauvres du pays.

Son cas est devenu public parce que le Sénat examine un projet de loi autorisant la ligature des trompes pour les femmes et la vasectomie pour les hommes dans tout le pays.

Cleto Ruiz Diaz est mûr sexuellement depuis l'âge de neuf ans. Il a vécu pendant 14 ans avec trois femmes sous son toit mais n'a plus qu'une seule concubine.

L'une de ses anciennes compagnes, Yolanda Lezcano, 32 ans, a confirmé sa polygamie, soulignant l'avoir quitté il y a un an pour mauvais traitements. Mais elle vit encore dans son voisinage avec leurs 11 enfants.

M. Ruiz Diaz vit de travaux temporaires comme peintre et admet qu'il ne se souvient pas du nom de tous ses enfants et encore moins de leurs dates de naissance.

"Ma vie est faite ainsi et ce n'est pas drôle parce que c'est très dur de devoir donner à manger à autant d'enfants sans un travail digne", a-t-il indiqué, selon la presse. "Je gagne 6 pesos par jour (2 dollars), je les habille avec des vêtements que me donnent mes employeurs et j'attends des aides du gouvernement qui n'arrivent jamais", a-t-il ajouté.

Il n'a jamais utilisé de préservatifs parce qu'il préférait garder son argent pour nourrir sa famille. Sa campagne actuelle, Isabel, 29 ans, a huit enfants dont un d'un premier lit que Cleto a adopté.

Son petit dernier est né avec un bec de lièvre ce qui, ajouté à la mort de six de ses enfants, a mis en alerte Cleto: "j'ai dit ça suffit, je ne veux plus d'enfants parce qu'eux aussi souffrent et je veux m'en occuper convenablement".

Avec ses 37 millions d'habitants, l'Argentine compte plus d'un million de foyers composés de quatre enfants et plus, selon l'institut de statistique.

Tuesday, August 08, 2006

Sunday, August 06, 2006

Les Bouteilles vides :" La preuve de vos enfants!!!"


Un accident spectaculaire à Mandroseza. Une voiture de marque Audi a heurté un panneau indicateur d'un arrêt de bus avant d'échouer dans le canal d'évacuation d'eau qui borde la route. L'avant du véhicule a été complètement détruit. D'après les explications de ceux qui ont assisté à l'accident, le chauffeur a perdu le contrôle de la voiture qui a raté un virage.
Aucun mort n'a été déploré mais au moins trois enfants qui voyageaient à bord ont été légèrement blessés. Cinq adultes se trouvaient également dans la voiture. Mais seule une femme a souffert d'un saignement du nez. Les autres en sont sortis indemnes.
“J'ai fermé les yeux lorsque j'ai vu que la voiture commençait à zigzaguer. J'ai seulement ressenti un choc violent et entendu les cris des enfants”, témoigne une des victimes de l'accident, le nez toujours en sang.
Des témoignages recueillis sur place affirment que le conducteur a essayé d'éviter un piéton qui traversait la route. D'autres soulignent simplement que la voiture roulait à vive allure. Les traces laissées par les pneus sur la bitume montrent que le conducteur a essayé de la redresser mais n'a pas pu éviter d'emboutir le panneau. Par ailleurs, des bouteilles vides se trouvaient à l'intérieur du véhicule qui sentait encore fortement l'alcool.
“Heureusement qu'il y a eu ce panneau sinon la voiture aurait continué sa course pour finir en tonneau”, souligne la femme victime.
Le choc a complètement démoli la partie avant-droite de la voiture. Ce qui reste de sa batterie a atterri dans le canal. “Elle a explosé”, expliquent des mécaniciens, travaillant dans un garage situé non loin du drame. De nombreux débris ont été également vus au bord de la route comme le pare-choc avant, des morceaux de verre et même un haut parleur.
A notre arrivée sur le lieu, près de dix minutes après l'accident, aucun élément des forces de l'ordre n'était encore présent. Seul un des occupants de la voiture était resté sur place. “Dans la panique, le chauffeur ainsi que les autres passagers ont emmené les enfants à l'hôpital”, a-t-il expliqué. Et de conclure “des téléphones portables ont disparus dans la confusion”.

Saturday, August 05, 2006

La commune lance alors un troisième mois consacré au paiement des impôts, du 7 août au 8 septembre.



Les deux premiers mois n’auront pas suffi pour que les 107.000 contribuables d’Antananarivo s’acquittent de leurs impôts.

La commune est décidée à mettre les bouchées doubles, elle lance ainsi une nouvelle période de paiement d’impôts, au cours de laquelle la majoration de 100% ne sera pas encore appliquée. C’est donc tout un trimestre qui est consacré à inciter les Tananariviens à payer leurs impôts. Adrien Razafindrazaka, directeur des affaires financières de la commune urbaine d’Antananarivo explique : «Nous avons deux problèmes. D’un côté, il y a ceux qui n’ont pas payé leurs impôts et qui ont décidé de le faire au cours des deux premiers mois. Malheureusement, ils étaient tellement nombreux que tous n’ont pas eu la chance de payer à temps. De l’autre côté, nous avons les grandes sociétés qui ne peuvent payer leurs impôts sans avoir régularisé leur situation. Pour permettre à tous de s’acquitter de son devoir, la commune lance un nouveau mois de l’impôt».

La période du 7 août au 8 septembre pourrait donc être le dernier mois consacré au paiement de l’impôt foncier sans majoration. Au-delà de cette date, tout revient à la normale et des sanctions seront imposées aux retardataires : « Outre l’application de la majoration, les percepteurs principaux devront également sanctionner ceux qui n’ont pas payé. Ces mesures vont du commandement, qui inclut les frais de poursuite, à la saisie conservatoire.»

Cette majoration à 100% est sans doute l’une des raisons pour lesquelles les Tananariviens ne se décident pas à payer l’impôt. Mais «c’est un règlement que la commune n’a pas imposé, elle ne fait que suivre la loi. Il faut savoir que ce genre de manifestation est tout à fait inhabituel. Pour pouvoir supprimer provisoirement cette majoration, il nous a fallu l’autorisation par écrit de la direction générale de la trésorerie au sein du ministère de la Finance.»

Il faut croire que le mécanisme qui régit les impôts échappe à bon nombre de contribuables et l’existence de la fameuse prescription triennale est l’un des arguments qui poussent à ne pas payer l’impôt. «On pense que si l’impôt reste impayé au bout de trois ans, il est supprimé. Ce n’est vrai qu’en partie. L’impôt n’est supprimé que si le percepteur principal a commis la négligence de ne pas prendre les mesures nécessaires pour obliger le contribuable à payer. En principe, un acte interruptif de la prescription triennale doit être appliqué. Ce peut être un commandement, une saisie conservatoire ou une reconnaissance de dettes. »

Sur les neufs centres de perception générale d’Antananarivo dont Isotry, Ambohimanarina, Ankadifotsy, Anosipatrana, Besarety, Mahamasina, Mahazoarivo, Ambatomainty et Faravohitra, ce sont ces deux dernières qui établissent les meilleures recettes. Faravohitra enregistre par exemple quelque 60 à 80 millions d’ariary. L’impôt représente entre 30 et 40% des recettes annuelles de la commune. Cette mobilisation aura servi à encourager le paiement, mais n’aura pas d’effet important sur les caisses de la ville.

Friday, August 04, 2006

FAITS DIVERS


FAITS DIVERS

Ambalavao: Un homicide à la William Irish !

Cela fait maintenant près de trois mois, que le tribunal de première instance de Fianarantsoa, instruit l'affaire de l'accident du village d'Ambatolahy.


à la sortie nord de la ville d'Ambalavao-Tsienimpanihy, survenu dans la nuit du dimanche 5 mars 2006 et qui coûta la vie à un père de famille de cette localité. Affaire pour le moins étrange dans son scénario, supposé vrai et que la main rampante de la corruption tente de maculer et de travestir depuis l'enquête de la gendarmerie, jusqu'à son instruction par le tribunal de Fianarantsoa.

Cette nuit du dimanche 5 mars 2006, la Golf d'un certain H… qui roulait à vive allure, percuta de plein fouet un jeune homme au lieu-dit Ambatolahy, laissant ce dernier inanimé, et prenant la fuite. Les habitants d'Ambalavao n'apprirent l'accident et le décès de la victime que par un communiqué de la gendarmerie diffusé sur les ondes d'une radio locale. Le conducteur propriétaire de la Golf, dont un morceau en plastique arraché de la plaque d'immatriculation, portant les chiffres …60 FC, avait été découvert sur les lieux même de l'accident, avait disparu d'Ambalavao et n'avait reparu qu'après plus d'une dizaine de jours, au volant de sa Golf, pour laquelle il aurait fait confectionner une nouvelle plaque d'immatriculation… métallique, cette fois !...

Plus tard, pendant que la famille veillait le mort, et qu'une rumeur persistante courait, selon laquelle le nommé H... ferait tout pour maculer son crime, en le faisant endosser par son chauffeur de minibus Mazda, contre 5 millions Fmg, semblerait-il. Pour ne pas aller en prison ! En promettant à ce dernier qu'il s'engagerait à tout mettre en œuvre, grâce à ses relations au tribunal de Fianarantsoa, pour le sortir de là !

Et toute l'enquête, faussée dès l'origine, se ressent de toutes ces machinations dignes d'un roman de William Irish.

Pris au piège. Un couple a été détroussé sur le pont d'Anosizato, vendredi dans la soirée.

Une somme de 2 600 000 ariary leur a été volé. Si deux des malfaiteurs ont été arrêtés par les éléments du service central des affaires criminelles (BC), à Anosy, l'argent s'est envolé avec le reste de la bande.
Les victimes sont arrivées à Anosibe dans la matinée pour acheter du cuivre. Comme il est de coutume de recourir au service d'un démarcheur, le couple s'est adressé à un homme qui s'est déclaré capable de leur fournir la quantité voulue. “Revenez en fin d'après-midi, vers 17 heures”, lui a demandé l'intermédiaire.
Certes, les époux sont venus au lieu de rendez-vous avec une heure d'avance, alors que celui-ci est arrivé avec un retard de deux heures. Confiants ou naïfs, ils l'ont attendu jusqu'en début de soirée avec la somme de 2 600 000 ariary.
Plutôt que de fournir la marchandise sur place, le démarcheur leur a proposé d'effectuer la transaction à Anosizato, à un kilomètre
du lieu de rendez-vous. “Veuillez me suivre pour
éviter des déplacements inutiles. D'autant que vous semblez presser de rentrer”, a-t-il ajouté. Le couple l'a suivi sans crainte.
Mais, mauvaise surprise. Quatre hommes à visage découvert et armés les ont encerclés, dès qu'il ont accédé au pont d'Anosizato. L'un d'eux a battu le mari avant de s'emparer de l'argent et disparaître avec ses acolytes.
Les victimes ont déposé une plainte à la brigade criminelle à Anosy et la recherche a été aussitôt lancée. Un des bandits a été appréhendé sur la RN7, dans la nuit du vendredi. Celui-ci a dénoncé ses complices, dont deux sont encore en cavale.


Prison à vie pour Tsimibôsy

L'étau se resserre pour l'équipe de Tsimibôsy. Hier, la cour a infligé une peine de prison à perpétuité à son encontre et son complice, toujours en cavale. Ils sont accusés d'association de malfaiteurs et de détention d'arme illicite. En outre, Tsimibôsy est impliqué dans d'autres crimes commis dans la capitale.
Tsimianatse Elysé dit Tsimibôsy et Etienne Patrick dit Matavesoa sont condamnés à une peine de prison à vie tandis qu'un autre complice appelé Albert est condamné à 10 ans de travaux forcés.
Un mandat d'arrêt est émis à l'encontre de Matavesoa et Albert, absents lors du procès. Deux autres personnes dont la domestique et le deuxième gardien d'un Indien, victime de l'attaque à main armée, sont acquitées.
“J'étais de passage à Antananarivo pour rendre visite à des parents quand cet incident a eu lieu”, répond Tsimibôsy devant la barre. Ce chef de bande notoire a tenté de se disculper malgré les preuves avancées par les juges.
Le 9 janvier 2005, Tsimibôsy et sa bande sont entrés dans une villa localisée à Mahatony Alarobia pour s'emparer des bijoux et d'une somme de 25 millions ariary. Tsimibôsy a pointé son arme à feu sur le crâne d'un bébé de 2 mois. Par la suite, les parents ont accépté de donner le butin au braqueur.
Les malfaiteurs ont disparu aussitôt leur mission terminée. Quelques semaines après, ils ont commis d'autres actes dans la capitale.
L'un des complices de Tsimibôsy en l'occurrence Etienne Patrick dit Matavesoa fait partie des détenus qui se sont évadés de la maison centrale d'Antanimora. Il est toujours recherché par la police. En fait, Matavesoa a participé au hold-up du domicile d'un diplomate français à Andohanimandroseza, le 22 janvier 2005. De hautes personnalités dont le représentant de la banque mondiale ont été dépouillées lors de cette attaque. Les forces de l'ordre ont mis la main sur la bande à Matavesoa quelques semaines plus tard.
Quant à Tsimibôsy, il est très connu du monde carcéral en raison des troubles qu'il a semés, notamment pour les fréquentes évasions qu'il a commises. Il est l'un des premiers détenus qui ont inauguré l'ouverture de la maison de forces de Tsiafahy, il y a vingt ans.

Trafic de drogue : Madagascar devient une plaque tournante des gros dealers.

Notre île voisine (l'île Maurice) est truffée de trafiquants de drogue. Actuellement, trois dealers ont été arrêtés par la police anti-drogue mauricienne le mardi 01 août à Port-Louis alors qu'ils essayaient de vendre de l'héroïne à des policiers déguisés en junkies.


Une autre personne à l'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam se trouvait en possession de 391 grammes d'héroïne fut interpellée lors de sa descente d'avion en provenance de New Delhi. Madagascar n'est pas en reste concernant le trafic et la consommation de la drogue à l'île Maurice puisqu'il fait partie des principaux fournisseurs. Le 17 juillet dernier, deux ressortissants mauriciens passagers du bateau " Mauritius Trochetia " venant de Madagascar transportaient une importante quantité de cannabis achetée chez nous. Mais en étant au courant que la police les attendait au port, les deux personnes se livrant à un commerce illicite ont jeté à la mer les deux colis contenant la drogue à une cinquantaine de miles nautiques de la côte ouest de l'île Maurice. Apparemment, les services de la police à Madagascar n'arrivent pas à empêcher la production et l'exportation de la drogue et évidemment sa consommation. Le problème ne concerne donc pas uniquement l'île Maurice mais également la Grande Ile.


Viol d’une fillette derrière une tombe à Andranomena

Un homme de 20 ans, dénommé Zo Be, a été arrêté pour viol sur une mineure de 8 ans. L'action s'est passée l'après-midi de mardi, vers 15h, à Andranomena. La victime, issue d'une famille modeste, est la fille d'une lessiveuse. Cette dernière a quatre enfants, dont un bébé de 9 mois à peine.

Profitant de l'absence de la mère, partie travailler, Zo Be arrive chez la fillette en début d'après-midi. A ce moment, cette dernière est seule à la maison, chargée de s'occuper du dernier-né. Il se met à lui raconter des histoires. Au bout d'un certain temps, il arrive à la convaincre de faire une petite promenade en sa compagnie. La fillette , qui veut bien le suivre, doit pourtant s'occuper du bébé. Elle n'a d'autre solution que de l'emmener avec elle.

Zo Be emmène les deux enfants dans un endroit appelé Amparafara à environ 700m de la maison de la fillette, juste assez pour être perdu de vue. Il l'entraîne alors près d’un tombeau. D'ordinaire, les gens n'osent pas trop s'aventurer dans les environs des endroits où les morts reposent, soit par respect, soit plus souvent par crainte des fantômes. Or, Zo Be se moque éperdument des revenants, et encore moins de la loi. Il prend le bébé, le dépose sur la tombe, puis viole méthodiquement la petite fille.

De son côté, la famille de la fillette s'inquiète de sa disparition et part à sa recherche. D'autant plus qu'elle a disparu avec le bébé. Celle-ci ne rentre que très tard, vers 19h. Interrogée, elle raconte tout ce que Zo Be lui a fait. Le lendemain, toute la famille se rend chez le médecin pour des analyses, flanquée de la mère de Zo Be qui refuse obstinément de croire que son fils ait pu être l'auteur d'un viol. Les tests sont concluants : la fillette a bien été violée. La plainte déposée à la police, suivie de l'arrestation de Zo Be ne se font pas attendre. Le violeur est arrêté sur-le-champ. Il reconnaît intégralement son crime lors de l'interrogatoire. L'affaire a été déférée au Parquet hier.


Hommage à trois grands musiciens à l’Oléo Ivato


Une session spéciale sera organisée ce soir, à l’Oléo Ankadindravola-Ivato, en hommage à trois musiciens de talent qui ne sont plus à présenter, Datita Rabeson, Tôty et Samy Andriamanoro. Ces grands noms ont fait la pluie et le beau temps depuis des années. Ils restent à l’ombre, mais sont souvent à l’origine du succès de plusieurs artistes bien connus.

Certes, ce sont des musiciens de jazz, mais ils jouent dans tous les styles, accompagnant les artistes actuels. De plus, ce sont des artistes qui sont à la fois auteurs, compositeurs et arrangeurs. Ainsi, Tôty est derrière le succès de Lalatiana. Ses chansons sont interprétées par Francia et Lalanto. En outre, il fait partie du groupe Tritra.

Samy Andriamanoro est le compositeur et l’arrangeur de Fanja Andriamanantena, Nanie et Solo. Datita Rabeson, lui, a également créé pour Lalatiana, Tritra et le groupe Njila.

Pour ce soir, les belles voix de Francia, Lalie, Fafa et Lalanto interpréteront les œuvres de ces trois musiciens. Fanja Andriamanantena et Tritra seront les invités spéciaux.

Thursday, August 03, 2006

« Mpanera », une activité prospère à Antananarivo

La location de maisons constitue une activité prépondérante dans la capitale, notamment pour les intermédiaires. Selon Yvonne Raeliarimanana, intermédiaire à la fois indépendante et travaillant pour une agence immobilière, «une maison trouve un locataire au bout de deux semaines au plus tard».

Les quartiers d’Antanimena, Ankadifotsy, Andravoahangy, Behoririka, Ambondrona et Soarano sont les plus recherchés. «Ces quartiers sont propres et calmes. On peut aller à pied dans plusieurs coins de la ville à partir de ces quartiers et ils sont desservis par toutes les lignes», a-t-elle expliqué.

Par ailleurs, les loyers des maisons de ces quartiers sont accessibles au grand nombre. «La classe moyenne, principale clientèle, recherche un loyer entre 70 000 et 220 000 ariary», précise Yvonne Raeliarimanana. Les clients mettent en général deux mois pour choisir une maison.

Quand le propriétaire d’une maison a recours à des intermédiaires, il leur doit la totalité du loyer d’un mois en guise de commission si celui-ci est égal ou inférieur à 100 000 ariary. La commission est constituée par 75% du loyer mensuel si celui-ci est supérieur à 100 000 ariary. Yvonne Raeliarimanana gagne ainsi près de 20 000 ariary par jour grâce à son métier, qu’elle pratique depuis sa retraite. L’activité lui permet d’arrondir sa pension.

Il a abandonné sa famille et son travail pour une mineure

Un père de famille, habitant Manjaka-Ilafy, a préféré abandonner sa petite famille, ainsi que son travail pour un mois de frasque avec une fille de 14 ans, qui n'est autre que la cousine de sa femme.

Les deux tourtereaux ont noué une liaison amoureuse depuis janvier et ce, sous le nez de son épouse légitime. Le père de la petite a tenté de la dissuader, mais malgré son jeune âge, elle n'a pas obéi. De son côté, le père de famille a choisi de partir, au détriment de sa vie conjugale et familiale.

Le 1er juillet, sans l'accord des parents de la petite, il a emmené cette dernière à Andriba-Majunga, à Maevatanàna et à Antsirabe. Pis encore, après un examen médical, il s'avère que la petite est tombée enceinte. Par conséquent, le père de la petite a porté plainte au service central de la police des mœurs et de la protection des mineurs pour détournement de mineure.

“Ils ont disparu pendant un mois. Maintes fois, nous avons essayé de le convaincre, par téléphone, à ramener la petite, mais il a toujours refusé, sous prétexte qu'il a peur d'être traduit en Justice. Vers la fin du mois, il a enfin décidé à la ramener chez elle”, a déclaré le père de la petite dans sa déposition.

Le père infidèle a été déféré au Parquet, hier, pour un interrogatoire et à l'issue de quoi, il a été placé en détention provisoire.

Wednesday, August 02, 2006

SADC


Etant donné que Madagascar n’est devenu membre à part entière de la SADC (Southern Africon Development Community) que très récemment, le pays ne possède pas encore son plan d’abaissement tarifaire, or tous les pays membres ont déjà appliqué la ZEP (zone d’échange préférentiel) depuis l’an 2000 et ont un programme d’abaissement tarifaire. Ce programme touche les droits de douane 5%, 10% ou 20%. En effet, c’est une phase préliminaire avant la Zone de Libre Echange (ZLE) prévue en 2008 marquée par une réduction à zéro d’au moins de 85% des lignes tarifaires, une union douanière en 2010 et un marché commun en 2013.
Quatre catégories de produits identifiés
De ce fait, le secteur privé ainsi que les différents départements ministériels se sont penchés sur le sujet pour la mise en place d’une liste de produits sensibles jugés nécessaire d’être protégés ou d’être libérés suivant les priorités et obligations nationales qu’internationales. Quatre catégories de produits ont été identifiées, la catégorie A, englobant en général les matières premières qui sont utilisées par les entreprises dans leurs activités. Elle sera affectée d’un taux zéro à partir de 2007 à 2012. Une fois la liste approuvée la libéralisation serait immédiate. Ensuite, la catégorie B concerne les produits intermédiaires dont l’abaissement tarifaire serait appliqué d’une manière progressive à partir de 2007 pour atteindre le zéro taxe en 2008. Pour la catégorie C, les produits seront protégés jusqu’en 2008 et affectés d’un abaissement tarifaire jusqu’en 2012. Enfin la catégorie E englobe les produits très sensibles exclus de la zone de libre échange dont la négociation nécessite un laps de temps important. L’on cite à titre d’exemple, le sucre, compte tenu du fait que Madagascar lance la réforme de cette filière. L’objectif principal étant de protéger les entreprises nationales contre l’afflux des produits importés mais aussi de promouvoir nos exportations.
Cette catégorisation, A, B, C a été réalisée à partir de la bande tarifaire actuelle. Les matières premières affectées d’un taux de 5% catégorisées suivant leur importance dans l’industrie, l’agriculture et suivant la politique générale de l’Etat, de plus, il y a les biens d’équipement auxquels est imposé ce même taux. Ensuite, les produits intermédiaires affectés d’un taux de 10%. Les industries qui ont besoin de produits semi transformés ont été plus ou moins protégées suivant la situation stratégique qu’elle occupe dans l’économie nationale. En fin de liste, viennent les produits finis avec un taux douanier de 20% qui constituent une grande source de revenu de l’Etat.
Ouverture sur la SADC: développement du secteur textile
Le textile malgache s’apprête à se lancer sur ce nouveau marché. En plus de l’AGOA, le marché de la SADC constitue une grande opportunité pour les entreprises oeuvrant dans le secteur. L’ouverture de Madagascar sur ce marché a d’ailleurs encouragé l’implantation des entreprises franches à Madagascar dont la plupart se spécialise dans le textile. Selon le rapport du ministre du commerce, Rafanomezantsoa Roger Marie, 11 entreprises franches ont obtenu des agréments depuis le début de cette année créant des emplois à 20 000 personnes. L’approbation de la liste est ainsi très attendue au niveau de ce secteur.
En effet, adopté lors du conseil de Gouvernement du 27 juin dernier, l’offre d’abaissement tarifaire de Madagascar a été transmise au Secrétariat général de la SADC une semaine avant sa présentation à la 32 ème réunion du forum de Négociations commerciales ou TNF (Trade Négociation Forum) qui s’est tenue le 11 juillet 2006. Par la suite, elle a été soumise à la réunion des ministres le 14 juillet à Gaborone-Botswana. Une réunion spéciale du TNF sur ce plan sera organisée avant fin septembre pour finaliser cette offre.

Tuesday, August 01, 2006

RIONS UN PEU !!!

Tu sais les maux de têtes que j'avais continuellement depuis quelque temps... et bien, ils sont disparus.
- Plus de maux de tête ? Questionne le mari. Qu'est-ce que t'as fait ?
- Mon amie m'a donné le nom d'un hypnotiseur et il m'a dit de me tenir devant un miroir en répétant : je n'ai pas mal à la tête, je n'ai pas mal à la tête, je n'ai pas mal à la tête et ça a marché. Mes maux de tête sont disparus.
- C'est fantastique, réplique le mari.
- Tu sais, tu n'es pas trop performant au lit depuis quelques temps, enchaîne la femme. Peut-être devrais-tu le consulter toi aussi ?
Après avoir consulté l'hypnotiseur, le mari revient à la maison, enlace sa femme, l'entraîne dans la chambre, la couche sur le lit et lui dit :
- Ne bouge pas, je reviens dans quelques minutes. Il s'enferme ensuite dans la salle de bains et quelques minutes plus tard revient dans la chambre et honore sa femme avec une passion peu commune.
Sa femme ne tarit pas d'admiration devant une telle performance.
Le mari dit : " Ne bouge pas, je reviens dans quelques minutes", et il retourne dans la salle de bains. Au bout de quelques minutes, il revient dans la chambre et refait l'amour à sa femme encore plus passionnément que la première fois.
La femme est épuisée mais ravie. Le mari dit : "Ne bouge pas, je reviens dans quelques minutes", et il retourne dans la salle de bain.
Cette fois, sa femme le suit intriguée. Elle le voit debout devant le miroir qui répète:
- "Elle n'est pas ma femme, elle n'est pas ma femme, elle n'est pas ma femme."


Ma femme et moi étions assis dans le lit la nuit dernière, discutant des choses de la vie.
Nous parlions de l'idée de vivre ou mourir.
Je lui dis : "Ne me laisse jamais vivre dans un état végétatif, dépendant d'une machine et de liquides. Si tu me vois dans cet état, débranche tous les éléments qui me maintiennent en vie".
Sur ce, elle s'est levée, a débranché le câble de la TV et m'a enlevé ma bière.


C'est une jeune institutrice qui va être inspectée. Elle est morte de trouille surtout à cause de Toto qui est dans sa classe de CP.
Elle prévient les enfants:" Surtout vous n'oubliez pas de lever le doigt et vous répondez seulement si savez". Elle ajoute" s'il te plait Toto, toi, tu ne dis rien, d'accord!"
L'inspecteur arrive et catastrophe il s'installe au fond à côté de Toto.
La jeune institutrice a mis tous les atouts de son côté, elle a une super mini jupe.
Elle commence par une leçon de lecture, des phrases sont au tableau et elle interroge ceux qui ont le doigt levé. Au début tout va bien, mais quand elle arrive à la dernière en se penchant de plus en plus pour montrer chaque mot, personne n'a le doigt levé SAUF Toto.
Elle fait semblant de ne pas le voir, relance les autres puis finalement demande:
" Tu es sur Toto! Tu sais lire la phrase?"
"Oui, m'dame" "Bon alors nous t'écoutons..."
Tout fier Toto dit en articulant bien: " Ah! Quel beau cul!"
Furieuse la maîtresse met Toto à la porte, alors le gamin se retourne vers l'inspecteur et lui lance:
"Dis-donc toi! D’abord on souffle pas quand on sait pas!"


Un rabbin arrive au marché avec son âne. Il l'accroche et part faire ses courses. A son retour: Plus d'âne.
- Si quand je reviendrai ce soir, mon âne n'est pas là alors je ferais ce que mon grand-père a fait quand on lui a volé son âne...
Le soir, il revient et son âne est là. Il s'en va. Un gamin le rattrape et lui demandé:" rabbi tu aurais fait quoi si on ne t'avait pas rendu ton âne?
-Eh! je serai rentré à pied".


Un Monsieur se ballade rue Saint Denis, Il approche une Dame et il lui
demande
- C'est Combien ?
- 200 balles
- Et pour 50 ça ira ?
- Ça va pas non C'est pas l'Armée du Salut ici!! Allez tire-toi Il continue son chemin et s'approche d'une autre. Même discussion, même réponse.
A 16 h, il se souvient qu'il doit aller chercher sa femme à la sortie du bureau. Il va chercher Madame et il doit repasser rue Saint Denis pour rentrer chez lui. Une des dames qu'il avait accostée éclate de rire et lui
dit
- Eh t'as vu ce que tu te tapes pour 50 balles ???


Un père se fait sévère avec son gamin de cinq ans.
- Apprends, mon garçon, lui lance-t-il, que dans cette maison, c est moi qui commande.
Il marque un temps, puis il ajoute, très inquiet :
- Surtout pas de gaffe ! Ne va pas me faire avoir des histoires en racontant à maman que je t'ai dit cela.


Une blonde voulait vendre sa vieille voiture, mais elle avait beaucoup de difficultés, car sa voiture avait 250 000 km au compteur. Après maintes réflexions, elle décide de demander conseil à une bonne amie. La brunette lui dit :
- Es-tu prête à faire quelque chose d'illégal ?
- Oui, je veux la vendre à tout prix.
- Tu vas aller voir mon ami Tony qui est mécanicien. Il va mettre ton compteur à 50 000 km.
La blonde va voir Tony, et Tony remet le compteur à 50000 km. Quelques jours plus tard , la brunette demande à la blonde :
- As-tu vendu ton auto ?
- Es-tu folle ! Maintenant qu'elle a 50 000 km, je la garde !


Cela fait bientôt quatre ans que Germaine a perdu son mari, et encore
maintenant, elle déprime; elle porte le deuil et elle pleure son homme comme s'il était mort hier.
Sa fille l'appelle souvent et lui conseille de se changer les idées, de revoir du monde, etc. Un beau jour quand même, Germaine se décide à sortir, mais problème, elle connaît très peu de monde.
Sa fille saute sur l'occasion et lui dit tout de suite:
- Maman, je connais quelqu'un que tu dois à tout prix rencontrer. Il est parfait.
Alors un rendez-vous est pris entre Germaine et le monsieur. Et, coup de chance, les deux se plaisent et décident de se revoir. Au bout de six semaines de sorties ensemble, ils décident de partir en week-end à deux à la mer...
Lorsqu'ils se retrouvent tous les deux dans la chambre de l'hôtel, Germaine se déshabille et se retrouve toute nue, sauf qu'elle garde une petite culotte de dentelle noire. Elle dit alors à son amour! eux:
- Tu peux me caresser les seins et tout mon corps, mais sache qu'ici bas (pointant son pubis) je suis toujours en deuil.
Et naturellement, pour le prétendant, cette phrase fait l'effet d'une
douche froide.
La nuit suivante, c'est le même scénario. Germaine se retrouve en petite culotte de deuil devant son amoureux qui lui est en tenue d'Adam...avec une érection du tonnerre de Zeus, laquelle est couverte par un préservatif noir!
Germaine le regarde alors, étonnée, et demande:
- Dis-moi, qu'est-ce que c'est que çà? Un préservatif noir?
Le gars:
- Ben oui, je viens présenter mes condoléances...

C'est un homme et une femme qui ont pas mal bu, alors forcément, ils se posent des questions existentielles comme celle-ci:
"Qui, de l'homme ou de la femme, prend le plus de plaisir pendant l'acte sexuel ?"
L'homme dit:
- Ce sont les hommes qui prennent le plus de plaisir ! Sinon pourquoi penses-tu que les hommes ont toujours envie de faire l’amour?
La femme répond:
- ça ne prouve rien du tout. Réfléchis deux secondes à ça: Quand ton oreille te gratte et que tu utilises ton petit doigt, qui se sent mieux après ? Ton petit doigt ou bien ton oreille ?

J’aimerai offrir un stylo à ma femme : c’est son anniversaire !
Oh, c’est bien, dit la vendeuse, vous voulez lui faire une petite surprise ?
Oh que oui, ce sera même une très grosse surprise : elle s’attend à avoir une BMW…


Pendant l'été, un jeune homme s'est fait embaucher au supermarché du coin pour se faire de l'argent de poche.
Au début de sa première journée, le directeur du magasin l'accueille avec une franche poignée de mains et un sourire, puis il lui donne un balai et dit:
"- Tu vas commencer par balayer toute l'entrée."
"- Mais... j'ai quand même obtenu une licence à l'université!", répond le gars indigné.
"- Oh, pardon, je n'étais pas au courant," répond le directeur.
"Allez, donne-moi le balai, je vais te montrer."